Commentaire de Parpaillot
sur Suisse - UE : Référendum sur la libre circulation des personnes - Votation à haut risque !


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Parpaillot Parpaillot 31 janvier 2009 00:42

@ dom :

" ... vous n’avez donc pas entendu m.Sharon en 2001 faisant le tour des capitales européennes pour leur dire "que ceux qui croient que l’europe ne nous appartient plus se trompent..."

Je vous crois volontiers, mais je ne m’en souviens pas, cependant le sionisme, Israël et Ariel Sharon, n’ont franchement rien à voir avec l’objet l’article, vous en conviendrez ...

Maintenant puisque le sujet vous préoccupe beaucoup, ce que je constate, pourquoi n’écriveriez-vous un article sur ce site ?... Je le lirais avec intérêt.

Pour en revenir au sujet de l’article, j’admets volontiers qu’il eût été préférable de dissocier la reconduction de l’accord sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Préférable car cela aurait enlevé des arguments à l’UDC, qui a beau jeu de se plaindre maintenant que la démocratie est bafouée, même si tel n’est pas le cas.
Imaginons que les Chambres fédérales aient prévu de poser deux questions distinctes, je suis prêt à parier que l’UDC se serait battu pour faire rejeter la question de l’extension à la Roumanie et à la Bulgarie et qu’elle aurait laissé le choix de vote pour la reconduction, par simple calcul tactique. On se serait alors peut-être (?) acheminé vers un "non" à l’extension et un "oui" pour la reconduction, ce qui aurait mis le Conseil fédéral dans une situation embarrassante, voire inextricable, car inacceptable pour l’UE. En effet, la Roumanie et la Bulgarie sont membres à part entière de l’UE et la Suisse traite avec l’UE en tant qu’entité, et non pas avec certains de ses membres seulement, qu’elle pourrait choisir à son gré. C’est un peu comme si l’UE voulait signer un accord avec certains cantons suisses et en écarter d’autres.
La situation serait totalement différente si les deux pays en question n’étaient encore que candidats à l’UE. C’est uniquement pour des raisons de calendrier que les deux sujets (reconduction et extension) nous sont soumis tous les deux le 8 février, mais ce fut peut-être une erreur tactique que d’avoir voulu les fusionner dans une seule et même question, dans la conviction que l’UE ne pourrait accepter qu’une reconduction de l’accord avec les 27 pays membres et non pas avec 25 seulement.

Vu l’évolution de l’UE et aussi de l’opinion publique en Suisse, je pense que notre marge de manoeuvre dans l’hypothèse de nouvelles négociations avec l’UE approche de la limite et que nous serons très rapidement contraints de nous poser des questions beaucoup plus fondamentales sur l’avenir de nos relations avec l’UE et la nature de celles-ci. C’est aux partis politique qu’il incombe d’ouvrir un débat à ce sujet, et c’est urgent !!! Les partis politiques doivent sortir du bois et dévoiler leurs intentions ...

"
Avez-vous regardé le lien que je vous ai mis à mon premier commentaire ?"

Rép. : Oui, je l’ai regardé, mais pas intégralemet par manque de temps. Demain ... !

Merci de votre contribution !

Cordialement !


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