@Le Chat

De la gauloiserie à la pornographie en passant par l’érotisme, le cul a toujours obsédé le monde et les artistes le lui ont bien rendu.

Les fresques de Pompéï, les dessins de Léonard de Vinci, Picasso, Dali, Boucher,Appolinaire, Sade et tous les ouvrages conservés dans "l’enfer" de la bibliothèque nationale, les dessins "anticléricaux" qui mettent en scène des moines et des nonnes, Brassens, les chansons de "corps de garde, etc.

Ces oeuvres ont pour particularité de privilégier la sexualité masculine, l’obsession qu’ont les hommes du penis en érection, du symbole phallique qui est le symbole de leur pouvoir et de leur volonté de domination.

Ce n’est pas être puritaine que ne pas les apprécier quand on est une femme. On se sent un peu hors sujet mais surtout sujette des fantasmes mâles, tout juste bonne à être "prise", tournée et retournée comme une crêpe, harnachée et tenue en laisse comme une chienne, exhibée comme un trophée, etc.

Ophélie Winter chantait avec finesse et allusivité des paroles à la gloire de la masturbation. Ca n’a pas eu le succés que ça méritait dans une société pourtant friande de sexe ....La chanson était peut-être trop subtile pour des gens qui préfèrent le rentre dedans d’une grosse b..e en érection, un gourdin qui force, cogne et tue ?