Commentaire de Reinette
sur Un nouveau circuit de F1, pour quoi faire ?


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Reinette Reinette 13 avril 2009 17:28

DEMOCRASSIE

« Le maintien d’un grand prix de F1
en France est un enjeu national. Si la construction et la délégation de gestion de cet équipement sont menées dans des délais rapides, il est possible qu’un Grand prix puisse (se tenir) de nouveau en France à partir de 2011 » ont fait valoir des signataires de l’amendement.

Le ministre de la relance Patrick Devedjian a dit y être « très favorable ». « Le Premier ministre (passionné de F1, ndlr) suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt », a-t-il ajouté. L’amendement UMP permet d’utiliser une procédure rapide par le biais d’une « convention d’occupation temporaire du domaine public » pour exploiter un circuit F1.

Corinne Lepage, présidente de Cap21, a regretté « que le poids des lobbys trouble le jugement des élus au point de leur faire prendre des décisions totalement stupides et inadaptées ». Pour Agir pour l’environnement, les sénateurs « en service commandé espèrent ainsi obtenir par la loi ce que le président du Conseil général des Yvelines n’arrive pas à imposer sans concertation aux riverains  ».

Le département des Yvelines, présidé par le député UMP Pierre Bédier***, s’est en effet porté candidat en septembre à l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1 en 2011.

Mais le projet « Yvelines F1 - La vallée de l’automobile » rencontre une vive opposition, notamment des défenseurs de l’environnement. Ceux-ci soulignent que le circuit sera « construit sur l’un des captages d’eau les plus importants d’Ile de France et sur des terres prochainement dédiées à l’agriculture biologique ». (source Europe1)

 *** Pierre Bédier condamné en appel pour corruption Les socialistes de Mantes-la-Jolie (Yvelines) réclament la démission de Pierre Bédier (UMP). Vendredi, l’ancien maire de la commune et actuel président du conseil général des Yvelines a été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis pour « corruption passive » et « recel d’abus de biens sociaux ». L’arrêt a ainsi confirmé la peine prononcée en première instance, qui était assortie de 3 ans de privation de droits civiques.

Le député a été reconnu coupable d’avoir octroyé un certain nombre de marchés publics aux sociétés de nettoyage de Michel Delfau, aujourd’hui décédé, en échange de dessous de table entre 1996 et 2002. « Quand on est condamné deux fois pour corruption, on démissionne », a indiqué Guillaume Quévarec, responsable PS de Mantes-la-Jolie. Pierre Bédier a décidé de se pourvoir en cassation, ce qui rend l’appel suspensif. (
Mis à jour le 19.05.08 - ©2008 20 mn)


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