Commentaire de eric
sur Partager à gauche pour dégonfler la baudruche trotskiste ? Il y a urgence !


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eric 9 mai 2009 15:53

A jaja Joshua, pas chercheur mais militante dit néanmoins sensiblement la même chose que moi même si les conclusions diffèrent.

Extrait de son étude

Des militants à l’image de Besancenot 

Des nouveaux militants au profil qui diffère grandement de ceux de la LCR. C’est la chercheuse Florence Joshua qui l’a révélé, dans son étude publiée au sein de l’ouvrage collectif Pour une gauche de gauche (Ed. du Croquant, avril 2008). Elle fait la distinction entre les militants traditionnels et ceux venus après la présidentielle de 2002 qui préfigurent de ce que sera la base du NPA :

« Durant la campagne présidentielle de 2002, et en particulier après le 21 avril, la LCR a vu ses effectifs quasiment doubler. Cette augmentation brutale des effectifs a entraîné des bouleversements importants dans un petit parti qui ne comptait guère plus de 1500 militants dans toute la France avant 2002. Le collectif militant a été profondément renouvelé et rajeuni. Il est aussi devenu socialement et idéologiquement beaucoup moins homogène qu’auparavant. »

Les nouveaux effectifs du parti sont plus jeunes (40% des militants post-2002 ont moins de trente ans, contre 25% des militants auparavant), davantage précaires (les salariés précaires et les demandeurs d’emploi représentaient 8,8% des militants entrés avant 2002, contre 22% des nouveaux militants) et le poids des employés a doublé chez les militants recrutés à la LCR depuis 2002. D’où la conclusion de Florence Joshua :

« La LCR recrute aujourd’hui en partie à l’image de son incarnation médiatico-politique en la figure d’Olivier Besancenot : un homme jeune, d’un peu plus de trente ans, employé à La Poste, gagnant 1100 euros nets par mois. »

La tendance se confirme avec le passage de la LCR au NPA, aux dires de Julien, enseignant en lycée professionnel de 27 ans, qui cadre parfaitement avec cette nouvelle génération. Il a participé à la création du comité NPA du XXe arrondissement de Paris, après avoir été déjà milité à la LCR de 2004 à 2006 (il avait à l’époque rendu sa carte « faute de temps »). Lui est donc déjà rompu aux joutes antilibérales, mais il est rejoint par « beaucoup de non-militants, surtout des jeunes », et « se pose d’ailleurs la question de la formation ».

Je n’ai mis qu’un lien dans l’article car il est assez lourd comme cela, mais à part léon qui n’a jamais été trotskiste et peut être les a peut être insuffisamment fréquenté, je crois que personne n’a de doute sur leur composition sociologique. J’ai pris ceux là parce qu’on en parle, mais on retrouvera aisément sur le net des actes de porto allégre ou les militants font le constat de l’abscence total de travailleurs dans leur rang, sans même parler des écologistes.


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