Commentaire de Annie
sur Sous les sales gueules, les bons gènes ?


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Annie 15 mai 2009 22:02

Fouad, je suis consciente des limitations de la discrimination positive ou de n’importe quelle autre mesure qui est juste un pansement sur une jambe de bois, et je suis aussi d’accord pour dire que la situation en Angleterre n’est pas meilleure qu’en France, mais au moins ils essayent. Mais je ne suis pas d’accord lorsque vous dîtes que la discrimination positive fonctionne uniquement au niveau symbolique. A tort ou à raison, je pense que les difficultés d’intégration aujourd’hui sont une réaction au rejet ou à l’indifférence devant les difficultés d’intégration des immigrés. En 1977 je travaillais dans une école de la banlieue lyonnaise dite « chaude » et les problèmes psychiatriques observés parmi les adolescents de la 2e génération de maghrébins étaient bien supérieurs à la moyenne nationale. Le terme utilisé à l’époque pour l’expliquer était « aliénation ». Je pense que ce terme est toujours aussi valable. 
Pour les aborigènes, vous connaissez peut-être mais sinon lisez John Pilger.


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