Commentaire de jesuisunhommelibre
sur Particuliers loueurs et locataires pauvres, victimes de lois « généreuses »


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jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 18 septembre 2009 18:53

C’est bien le problème de ces lois, qui, sous prétexte de protéger les plus faibles, les mettent, en fait, dans des situations impossibles.

Trop protéger les locataires, c’est réduire le parc immobilier (comme l’explique l’auteur de cet article), donc augmenter artificiellement les prix, ce qui crée une bulle, qui lorsqu’elle éclate, appauvrie encore de nombreuses personnes. C’est aussi forcer les propriétaires à imposer des conditions draconiennes aux locataires : nombreux loyer d’avance, caution solidaire, justification de salaires, cela va parfois jusqu’à demander de justifier de ses origines ...
D’où la grande détresse des plus démunie dès qu’il faut trouver un logement.

Le logement social public est la porte ouverte à la corruption, au népotisme. Il n’est donc pas la solution.

Il est, néanmoins, tout à fait possible de faire du « social », tout en respectant les lois naturelles que sont la propriété privée et la sureté : Les niches fiscales sont une piste sérieuse : Si, dans un immeuble privé neuf, le fait de réserver 10% ou 20% des appartements pour logement social fait baisser les taxes foncières pour l’ensemble des habitants, cela incitera les promoteurs à intégrer ces offres, et cela favorisera l’intégration sociale (contrairement aux principes des HLM qui, entre autres tares, deviennent des ghettos).

Les mesures incitatives sont toujours plus efficaces que les mesures contraignantes, et elle laisse la place à liberté de chacun de faire ou de ne pas faire.

Les règlements excessifs sont aussi une cause de pénurie : en bloquant, contre l’avis des propriétaires d’une zone, les possibilités de construire, les maires peuvent enrichir ou ruiner quelqu’un d’un trait de plume. Des villes américaines comme Houston, Dallas ou Atlanta, qui bénéficie d’une règlementation urbanistique très souple, on très peu subit la crise du logement, contrairement à San Francisco ou New York. Une règlementation excessive (même avec les meilleures intentions du monde) crée la pénurie qui crée la spéculation, et ce sont toujours les plus démunis qui en supportent les conséquences.


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