Commentaire de epapel
sur Sommet de Copenhague : nous ne sommes pas la cause du climat de la planète


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epapel epapel 16 novembre 2009 14:13

Non, le n’importe quoi c’est le contenu de l’argumentation que vous présentez qui ne vaut pas tripette comme l’ai démontré hier. Et vous n’êtes pas quelqu’un de simple mais de simpliste dans vos analyses et qu’au lieu de recopier, à mon avis très mal, les arguments des autres, vous feriez mieux de réfléchir par vous-même. Personnellement, je ne recopie pas, je fais la démarche intellectuelle moi-même.

Pourquoi y-a-t-il de plus en plus de « scientifiques » qui s’opposent aux conclusions du GIEC, c’est très simple à comprendre :
- jusqu’à il y a peu de temps, les recommandations du GIEC pour lutter contre le réchauffement climatique, c’était du virtuel du simple fait que la majorité des gouvernements du monde dont les plus puissants n’avaient pas l’intention de prendre des mesures sérieuses voire même ne pas en prendre du tout (position USA jusque fin 2008)
- depuis un an les politiques se réveillent et un nouveau président américain qui n’est pas opposé aux conclusions du GIEC a été élu, donc beaucoup de gens se rendent comptent que nous ne sommes plus dans le virtuel et qu’on ne va pas tarder à prendre des mesures concrètes.
- un certain nombre de personnes se révèlent opposées aux mesures à prendre au moment où il faut passer à l’action parce qu’elle se rendent compte qu’elles sont concernées aussi, or le refus des conséquences entraîne naturellement la négation des causes (on voit régulièrement ce type de comportement dans bien des domaines : l’âge de la retraite, la durée du temps de travail, la réforme du système de santé, la dangerosité du tabac ou de l’amiante...).

Conclusion : plus on ira vers de l’action concrète et plus l’opposition se durcira.

Pourquoi un tas de truc (faux) :
- Claude Allegre passe régulièrement à la télévision et en profite à chaque fois pour défendre sa thèse
- Toute la presse française n’est pas acquise aux travaux du GIEC : l’express où Claude Allegre exploite très bien sa chronique, le point où Claude Imbert joue très souvent le sceptique dans ses éditoriaux, la plupart des économistes dans les journaux s’opposent aux conséquences (actions à mener) donc nient les causes. Je vois même de temps en temps des articles sceptiques publiés dans sciences et vie et science et avenir même s’il restent très minoritaires.
- Pourquoi les dirigeants des mouvements réchauffistes sont ceux qui polluent le plus (que qui , tout le monde ?) et ont de très confortables revenus : parce ce sont des dirigeants pardi ! Et que les gens n’ont pas aucun mal à supporter les contradictions entre leurs discours et leurs actes (on voit ça tous les jours dans le monde politique et économique) parce qu’il sont persuadés - étant dirigeants - qu’ils échapperont toujours aux efforts à fournir et que seul le bon peuple sera mis à contribution.


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