Commentaire de L. D. T.
sur Si ça c'est la France, alors je ne suis plus Français


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L. D. T. L. D. T. 18 novembre 2009 20:10

Non mais sérieusement, vous allez arrêter avec le coup de ’OOOOOOO ma France va mal, j’ai mal à la France, je veux ma France. STOP aux gamineries dignes des plus cons des soixante-huitards !

Tout d’abord, si votre nation ne vous plaît pas, changez-en. Non, pas en passant la frontière ! Exigeant comme vous semblez l’être, vous ne trouverez jamais meilleur ailleurs. Quand je dis changez-en, je veux dire changez-la. Cessez de geindre que ca va mal, que tout va mal, que tout fout le camp, non aux panygériques maléfiques, non à la litanie de saloperies...

Ensuite, jamais, contrairement à ce que beaucoup d’héritiers volontaires ou pas de mai 68 croient, jamais rien ne tombe du ciel, pas même les malheurs. Ce qui tombe du ciel en revanche, c’est l’ignorance, car après tout nous naissons tous aussi ignorants les uns que les autres.

La liberté, on s’est toujours assis dessus. En toutes époques. En guerre, on était libres de crever après avoir parlé, en paix libres de ne pas parler du tout. La liberté telle qu’elle est conçue populairement n’existe que dans une certaine marge admise, autrement dit vous être libre de dire ce que l’on vous permet de dire. La liberté c’est une blague inventée par ceux au pouvoir après l’avoir pris pour prétendre avoir enfin obtenu ce que les précédents ne leur laissaient pas. La liberté c’est le synonyme imprononçé de la victoire...

L’égalité, tant que le capitalisme néolibéral sera au pouvoir, on pourra toujours courir après...

Et la fraternité, elle, ne se porte qu’avec ses frères. Tant que les Français combattront les français, la fraternité sera tout ce qu’il y a de plus introuvable, et apart la guerre, l’union des français ne peut se faire que sur quelques thèmes très vagues. La fraternité socle de la société se trouvera à la porte du changement qui livrera la France à un nouvel avenir.

Votre longue plainte de la France qui va mal n’est que sophisme s’il n’est suivi d’un plan, d’une idée au moins, de changement. Changer vers quoi, ça, nous n’avons pas manqué de bons penseurs pour l’imaginer, même si aujourd’hui il est vrai que la sécheresse neuronale est très bien symbolisée par le virus de l’intellect BHL$.

Ah, un dernier truc, venant d’un sociologue autodidacte, toute société existe selon des règles dites ou sourdes, qui contrôlent la bonne marche de la société, c’est le principe éternel de domination. Dans une société mondiale, les seuls critères qui permettraient de contrôler la société seraient définis, comme il se doit, par le plus fort des organismes ou la plus puissante des personnes...

Etes-vous sinophile, citoyen du monde ?


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