Commentaire de morice
sur Vers une dictature en France ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

morice morice 10 décembre 2009 18:10

on avait prévenu pourtant.... 







Dans cette campagne 2007, ce qui ressortira dans quelques années, c’est la découverte d’une personne, d’un candidat, qui jusqu’ici paraissait relativement censée, et qui révèle, au fur et à mesure, une étrange personnalité. Personne, -jusqu’à une époque récente - n’aurait pu s’attendre à retrouver chez monsieur Sarkozy le double rajeuni de Pétain ou le clone aseptisé de Jean-Marie Le Pen. Et pourtant, toute sa rhétorique véhicule les mêmes idées et utilise les mêmes mots, mais personne n’y avait prêté véritablement attention, le tout étant noyé dans une hyperactivité médiatique entretenue par le personnage depuis des mois pour faire écran à ces idées nauséabondes.

« Signes avant-coureurs

Personne ne se serait donc rendu compte de cette proximité de pensée entre les dires de Nicolas Sarkozy et l’extrême droite ? Pourtant, des signes avant coureurs existaient : elles sont aujourd’hui à rappeler. Lorsqu’en janvier dernier le livre de Nicolas Sarkozy, un de plus, sort en Italie, fort peu remarquent sa préface : elle est pourtant signée Gianfranco Fini, le leader de Alliance Nationale, qui n’est autre que ce qui reste... du MSI déjà cité. Il suffit de se rendre au siège du parti pour s’en rendre compte. On n’y cache pas les bustes du Duce. Bien au contraire, c’est la base même de la décoration du lieu. Ce sont bien des néo-fascistes, terme élégant pour dire qu’ils sont les héritiers direct de ce système frère de l’hitlérisme. Pour mémoire, la flamme tricolore chère à Jean-Marie n’est que la copie de celle du MSI. pour mémoire encore, on a déjà oublié que le véritable mentor de Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet, qui s’est fait le plus discret possible durant cette campagne avait déjà organisé celle de... Jean-Louis Tixier-Vignancourt en 1965. Pendant que Longuet bastonnait les colleurs d’affiche concurrents... le directeur de campagne de Tixier-Vignancourt peaufinait les discours, en les relisant... d’un seul œil. C’était... Jean-Marie LePen. Tous se connaissent donc, et bien. Résumé du personnage donné par Charles de Gaulle lui-même : »Tixier-Vignancour, c’est Vichy, la Collaboration, fière d’elle-même, la milice, l’OAS « . Là, tout est dit. Les liens sont évidents. De Gaulle, se retrouve représenté via Nicolas Sarkozy, héritier du mouvement, par des gens qui ont tous trempé dans ce qu’il a le plus combattu. Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Mais on comprend mieux l’ire de ceux qui se disent les véritables héritiers du gaullisme. Et pourquoi la visite à Colombey de Nicolas Sarkozy est pour eux une énorme supercherie.

De tout cela il ressort que les idées du candidat de l’UMP à la présidentielle ne sont pas anodines, et ont bel et bien un lien direct avec des mouvances d’extrême droite d’horizons divers. A la tête du mouvement se trouvent toujours trois personnes aux origines de la droite la plus violente dans les années 70. Si bien que la question, en cette fin de parcours électoral, est nettement plus claire et finalement plus facile à poser.

Demain, en France, il s’agira tout simplement de choisir entre l’ordre juste ou... un ordre nouveau. »

on a choisi... l’ordre nouveau !



Voir ce commentaire dans son contexte