Commentaire de Christian Delarue
sur L'auto-entrepreneur prolétaire, un travailleur indépendant sans code du travail
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Tous les travailleurs indépendants sans salarié ne sont pas prolétarisé. Pour certains l’affaire est juteuse. Ils deviennent patron en embauchant des ouvriers ou des employés. Voir ci-dessous.
Ce qui suscite une inquiétude c’est effectivement le déclassement. Mais on pourrait effectivement dire qu’ils ont choisi le risque qu’ils assument. Ce n’est pas trop ma philosophie car je n’apprécie ni les réussites sur le dos des autres par un gros travailleur exigeant ni les déclassements sévères. J’ai une conception de la vie civililisée qui me fait critiquer l’un et l’autre.
Lu dans Echanges, la feuille de chou du ministère de l’économie.... :
Au 31 juillet 2009, l’insee recensait 178340 auto-entrepreneurs. Parmi
eux, les 70 000 inscrits depuis le lancement du nouveau statut en
janvier dernier ont déclaré un chiffre d’affaire de 180 millions
d’euros pour le premier semestre. Un montant en forte augmentation : 54
millions d’euros au premier trimestre, 126 millions d’euros au
deuxième. Le chiffre d’affaire moyen est de 4200 euros par
auto-entreprise. Mais certains combinent travail indépendant et travail
salarié selon des modalités variables.