Commentaire de John Lloyds
sur Dette américaine : le débit du tonneau des Danaïdes s'emballe


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John Lloyds John Lloyds 4 janvier 2010 17:35


« Les 30 glorieuses portaient les germes des excès actuels »

ça c’est vous qui le dites. Les 30 glorieuses, c’était une pièce avec 50 portes, dont beacoup portaient en elles le germe d’un avenir prometteur. Toutes se sont refermées au fil des années, pour ne laisser place qu’à la pire. Niezsche pleurait de l’outrage fait aux anciens grecs et de 2000 ans de perdus, nous venons de refaire la même erreur, c’est à pleurer de rage.

« Inconscvous préférez vous acharner à détruire un système qui quelque part vous trahit en vous révélant »

Ha parce que vous trouvez que je détruis quelque chose ? Formidable, la psychanalyse, de culpabiliser les gens par simple mécanisme arbitraire. Le système est dirigé par suffisemment d’irresponsables pour se détruire lui-même, à quelques part il rend service à tous les anars du monde, ils n’ont même plus besoin de sa bouger, les cinglés au pouvoir travaillent pour eux.

« Je vous donne l’impression de : »

Vous me donnez l’impression de quelqu’un qui s’imagine, en pretextant l’absence de propositions alternatives, detenir une méthodologie propre à nous sauver du marasme que lui aussi (même lui), finit par ressentir.

Alors je vais vous donner mon avis : votre méthodologie, c’est du bidon. Vous pensez avoir précéder tout le monde dans vos réflexions, pensez qu’il suffit de faire un brainstorming sur une recherche d’alternative, mais il n’y a pas d’alternative. On vit en démocratie, et ceux qui nous dirigent ont été démocratiquement élus. Faites revoter demain, ce sera Sarko ou un autre clampin de gauche qui repassera, ce qui ne changera rien.

La populace s’en fout, vous comprenez ça ? Même dans les camps de concentration, les gens se battaient pour avoir la place près des douches. On les emmène en chantant au chaos, et ils y vont en chantant, tant qu’on leur donne à bouffer. C’est comme ça, c’est la nature humaine, ça fait des millénaires que ça dure, et personne n’y peut rien. Et aujourd’hui, avec une téloche, c’est encore plus facile de les mettre à la queuleuleu pour l’abattoir.

Maintenant rien ne vous empêche de vous organiser en collectif, à rechercher des alternatives, vous convaincrez certainement du monde, mais une infime minorité. Jamais une population, qui se branle de vos préoccupations. Et c’est la population qui remettra en place toute cette merde, éternellement : l’éternel retour, c’est bien ça que vous n’avez pas compris, nous sommes à la fin d’un cycle.


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