Commentaire de Jojo
sur L'affaire à suivre


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Jojo 9 février 2010 13:07

Cabinet Parcimoni et Bonessian dites-vous maître ? Oui je connais oui, au croisement  Avenue du messie et Rue biconde. D’ailleurs n’est-ce pas vous qui…  Oh et puis peu importe, je m’égare du nord en le perdant, revenons à notre brebis galeuse :

Sur l’accusation qui nous occupe, Il n’y a effectivement pas de preuve, mais vous oubliez les témoins. Lesquels témoins sont d’une honorabilité au dessus de tout soupçon, il en est même qui seraient juges comme moi… c’est dire. Bon d’accord ils ne tiennent pas spécialement à témoigner et pour cause, les gouttières des rues malfamées ce n’est pas vraiment un endroit pour moi… euh pour eux s’cusez lapsus, mais bon ils existent bel et bien et malheureusement pour vous, ils ont l’art de la narration tel que je suis maintenant très au fait de ce qu’ils ont vu… Ils décrivent si bien que je m’y serais cru … presque.  Bien que je tienne à souligner que je n’y étais pas et que j’ai un alibi en béton.

Ensuite je vous cite « Sans fondement » je n’irais pas jusque là, en fait l’assise est toujours présente mais dans quel état, ça ?! …Quand je pense que pendant ce temps sur le canapé, il y en a qui lorgnent  sur Chazal … Pas debout je suppose ? Ils peuvent s’asseoir sans trop de soucis j’espère…

Et puis ultime preuve si besoin était, la greffière … sans griffes… et ce n’est pas la seule qualité qu’elle ait mon bon monsieur, vient de me susurrer comme elle le fait si bien, qu’il a passé la séance à regarder là d’où un gentleman aurait détourné pudiquement les yeux, dès le début du rinçage... euh de l’accident visuel.

Dois-je vous rappeler que lorgner sur le terrain de chasse des autres est passible de … enfin du… courroux de la cour ? Et … heu quand je dis les autres, tout le monde aura compris que c’est du mari de Madame, (pas commode et très jaloux m’aurait-on dit), qu’il s’agit et de nul autre personne qui serait par le plus grand des hasards présente ici-même, voire juge de son état.

Bon ok, je sais que ça ne tiendra pas en appel, alors je ne retiens que l’exhibitionnisme en cravate et pour les saucisses, il peut toujours courir. Francfort n’est pas si loin.

Sinon, j’ai un certain plaisir, voire un plaisir certain à vous rappeler que vous comparaissez de nouveau demain pour l’accusation principale :

Dissimulations de preuves à la cour. Puisqu’il ne relate dans son billet que les travaux d’un seul atelier sur trois. Et que vous devriez vous faire assister vous-même cher maître, puisque vous êtes accusé de complicité et de vaine tentative de détourner la vigilance de la cour sur un autre sujet… Képis, vous pouvez les emmener !   


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