Commentaire de pragma
sur Le surendettement à l'heure des comptes


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pragma 27 février 2010 14:59

Dans le chapitre prévention, outre l’obligation de consultation du FICP, largement contournée par les « marchands de crédit », puisqu’aucune sanction n’est prévue contre eux, il est deux points importants dont on ne parle pas assez :

La confusion volontaire et honteuse entretenue dans l’esprit du public entre les cartes de fidélité magasin et les cartes de crédit revolving : elles ont de plus en plus souvent les deux fonctions, et sont la porte ouverte à tous les achats compulsifs. « Vous disposez de XXXX Euros pour vous faire plaisir... » Leur interdiction pure et simple serait salutaire.

La commercialisation de ces crédits revolving sur les lieux de vente, par des vendeurs financièrement intéressés, sans aucune vérification réelle des capacités de remboursement, doit être également interdite. L’obtention d’un crédit ne doit pas devenir quelque chose de banal. Elle doit passer par une démarche consciente, en dehors du périmètre tentateur du magasin, et obliger à un délai de réflexion.

Bien sûr, cela va à l’encontre des notions de liberté individuelle.
Personne n’oblige qui que ce soit à prendre crédit sur crédit, et à vivre artificiellement au dessus de ses moyens en prenant le risque de se retrouver devant la commission de surendettement.
Chacun est responsable de ses actes. Mais force est de constater que de nombreuses personnes ne le sont pas vraiment, et que leur ignorance ou leur légèreté, plus ou moins volontaires, finit indirectement par coûter cher aux gens honnêtes...

Les grandes surfaces de distribution et les organismes financiers ont une grande responsabilité dans cette dégradation permanente !


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