Commentaire de ffi
sur De Socrate à nos jours, la ploutocratie toujours…


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ffi ffi 15 mars 2010 22:06

Ce n’est pas ce que je dis.
En étant remis à l’état, l’argent créé devrait servir à des politiques publiques, en phase avec les exigences du droit inscrit dans la constitution. Le montant de cet argent créé étant décidé selon les contraintes techniques habituelles, par l’institut monétaire, comme l’effectue aujourd’hui toute banque centrale, par exemple la BCE.
Ce n’est pas la quantité d’argent créé qui doit changer, mais sa destination qui doit être réorientée vers des projets allant dans le sens de l’intérêt général.
Aujourd’hui, la situation réelle est que, au lieu d’un seul institut d’émission, nous en avons, en France, plusieurs, qui sont privés (BNP, Société Générale, Crédit Agricole, Caisse d’épargne - Banque populaire, la Poste, le crédit Lyonnais ...). C’est donc en vérité, au moins 6 instituts d’émission, incontrôlables, qui peuvent faire marcher la planche à billet en dehors de quasiment toute régulation. Et ils ne s’en privent pas, sachez-le !

Cela explique la hausse des prix suite à l’Euro, de même que le blocage généralisé des paiements à l’échelle mondiale (car bien-sûr ce cas n’est pas spécifique à la France), conséquence de l’impossibilité pour le monde réel de rembourser toutes les valeurs monétaires émises, de manière anarchique, par ces instituts d’émission parallèles. De plus, cela revient à une subvention cachée au secteur bancaire, ce qui n’est pas équitable.

En remettant ces capacités de financement à la République, les politiques devront réorienter leurs propositions vers des projets concrets, au service de la population, ce qui les changera de tourner en rond à changer sans cesse la seule matière sur laquelle ils ont actuellement un pouvoir : la loi.


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