Commentaire de ddacoudre
sur Télé-réalité : ce soir la mort en direct


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ddacoudre ddacoudre 18 mars 2010 09:57

bonjour lisa

 dans mon premier essaie de1999 j’écrivais ceci

… plutôt qu’être spectateur…

 

C’est dans ces groupes que la télévision ne totalise plus de 3 h d’audience quotidienne, à l’exception des 9% de foyers qui n’en possèdent pas.

En effet, les postes de télévision restent allumés en moyenne 5 h15 par jour, les inactifs y consacrent 3 h50 en moyenne, et les personnes âgées de plus de 50 ans, 4 h. Ainsi, en moyenne, un inactif occupe environ 1300 h annuelle « d’audition télévisuelle », soit presque autant de temps que celui que consacre un actif au travail (1355 heures en 2000).

 

Et il n’y a que ceux qui ont un intérêt à le dire, pour affirmer que la télévision n’a pas d’incidence sociologique sur les individus.

Et la télévision ?

Elle nous renvoie son temps, et elle nous trompe en exigeant de nous, que nous fassions notre le sien, au nom de l’impartialité télévisuelle, alors que ce n’est que celui du cadreur ; à qui, il est tout aussi impossible de saisir l’instant réel qui va trancher le litige. Ensuite nous ferons appel à la technique pour résoudre le litige. Cette même télévision ne nous explique-t-elle pas qu’elle nous fait vivre en direct instantané des événements qui se produisent à l’autre bout du monde. Naturellement c’est faux. Nous n’avons ni l’odeur ni la sensation ni une vue personnelle car il s’agit d’un langage commercial sélectif, d’une réalité partielle, dont chacun tire l’émotion qui l’arrange. Ceci parce que l’information nous arrive dans un temps que nous ne pouvons pas mesurer consciemment.

Cette réalité ne nous est pas perceptible du fait de nos limites, mais l’intelligence peut la connaître et tenir en compte, au-delà des luttes d’images émotionnelles.

Je m’explique, je veux dire que l’image télévisée, n’est qu’une suite de photos. Autant nous avons conscience qu’une photographie fixe un événement passé, et suscite l’imaginaire, autant nous perdons cette réserve de vue, à cause du mouvement qui est donné à la succession de photographies qui défilent, parce qu’elles ressemblent à un instant de vie proche. Un événement retransmis n’est qu’un fragment de vie, il est partiel et partial, il n’a toute sa valeur de réalité qu’à partir du moment où vous l’avez vécu, ou que vous connaissez l’histoire des événements qui l’ont emmené.

Sinon le film d’un événement reste des photos qui nous parlent, comme nous disons improprement, car le dialogue c’est nous qui le faisons avec notre imaginaire. Nous en oublions trop souvent, que les médias et la télévision en particulier sont un commerce d’audience. Ils sont une loupe grossissante, tant ils sont le reflet de la notoriété qui est sous-jacent en nous.


je vais essayer de faire un article concis sur la porté fantastique de l’étude de milgram

cordialement.

 


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