Commentaire de poetiste
sur Est-il interdit de critiquer les journalistes ?


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poetiste poetiste 4 avril 2010 12:22

A Mélanchon.

Les grandes surfaces ne sont pas de grands espaces mais tout le monde y va sans se demander s’il n’y aurait pas d’autre alternative pour partager la plus-value de la production.
Journalistes et autres médias, ce n’est pas le grand large de la largesse d’esprit mais tout le monde y va sans se demander s’il n’y a pas d’alternative pour participer à l’information.
Quand il n’y a nulle part où aller où l’homme pourrait s’élever, que fait-il ?
Il devient con-sot-mateur. 
La participation n’est pas pour demain la veille, la révolution non plus. On fonce, on ne revient jamais à la case départ, à la source des ennuis parce que distraits et endormis. Cherchez à qui l’endormissement profite, il y en a pas mal.
Pour devenir « clairs », il faudrait arrêter de « foncer » vers le superflu. Revenir à l’essence du ciel, l’essentiel.
Ah ! Mélanchon ! Si tu vas en croisades contre la conscience dégénérative, je te suis, et tant pis pour les écarts de langage si c’est pour la bonne cause. Mais si tu abandonnes les compromissions politiques électoralistes, tu n’intéresseras plus les médias à l’information unilatérale.
Alors, on se retrouvera tous les deux comme deux ronds de flan, abandonnés de tous. Dans un monde d’apparences, un monde en représentation, il n’y a pas de place pour les qualités intérieures, le vrai talent. Il faut se faire voir pour que notre image fantôme existe.
Nous serons deux Don Quichotte contre des moulins à vent, moulins à vent électoral, moulins à vent médiatique. Autant en emporte le vent quand tout est devenu du vent.
A.C


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