Commentaire de armand
sur L'ancien petit chanteur à la Croix de Bois n'aime pas Robespierre…


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armand armand 16 avril 2010 11:46

Brieli,

Je m’interroge sur les compétences d’un « historien » qui, pour illustrer Charles Stuart, destinataire d’une lettre du duc d’Enghien en 1804, affiche le portrait du roi Charles Ier Stuart, exécuté en 1649, et le qualifiant de « Charles II ».
Passons, le bonapartisme, même nostalgique, est une religion.

Quant au fait de savoir de quel côté était la légitimité, chez les Bourbons exilés ou le dictateur militaire du Consulat, tout dépend de ses idées. Bonaparte avait le droit de défendre son régime, le Duc de chercher à le renverser. Quant à la clémence trompée de Bonaparte, je demande à voir. De tous les chefs d’Etat des deux derniers siècles, le seul qui semblait authentiquement sans rancune était Napoléon III...

Quant au sort de la population, certes, débarrassé d’une Terreur qui fonctionnait exactement comme les régimes nazis et staliniens à coup de dénonciations, de « lois des suspects » condamnant des catégories entières à la mort et des provinces au massacre et à la destruction, le Directoire a apporté un indéniable soulagement. Avant que Bonaparte ne plonge le pays dans des tueries militaires.

Comme le dit Ange Pitou, « voila voila où ça se mène/c’était pas la peine, c’était pas la peine/ C’était pas la peine, assurément/ De changer de gouvernement ! »

Si Bonaparte n’avait pas canonné les marches de Saint Roch, une restauration constitutionnelle, appelée de ses voeux par une population lasse, aurait clos l’intervalle sanglant.


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