Commentaire de gem
sur Darwinisme social et pauvreté, un paradoxe antisocial


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gem gem 21 décembre 2006 14:02

*) Spencer travaillait sur l’évolution des groupes sociaux, en tenant compte de leur organisation. Certes il insistait sur l’inconvénient pour le groupe de s’encombrer d’inaptes poids morts, mais ça n’implique nullement une négation de la coopération (d’ailleurs il voyait dans la civilisation une procéssus de spécialisation, donc de coopération) !

* ) Kropotkine, 1902 : « L’entraide, un facteur de l’évolution ». Sans diminuer les mérites d’Axelrod et Maynard Smith, on ne les a pas attendu pour réintégrer la coopération dans l’évolution ...

*) contresens : confusion entre l’eugénisme et le darwinisme social. L’eugénisme est par définition la négation du darwinisme social ! Par exemple, Hitler reprochait aux juifs d’être mieux adaptés à la société allemande, d’en profiter, de la coloniser : pas question pour lui de laisser le darwinisme social en action !

Influence pollitique de ce genre de théorie ? Oui bien sur : la théorie dit comment marche la société, elle dit donc comment il faut agir pour la faire évoluer dans telle o utelle direction, ce qui marche et ce qui ne marche pas. Par contre ce genre de théorie ne dit rien sur ce q’uil faut faire dans l’absolu. Votre exemple antiraciste est excelent à cet égart : la théorie ne dit rien sur la moralité du racisme ni sur la nécessité ou non de le combattre, elle peut nous aider à choisir les bonnes façon de faire (par opposition à celle qui auront en fait le résultat inverse, quelques que soient les intentions)


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