Commentaire de morice
sur Selon Martin Hirsch, la vraie intégration, c'est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

morice morice 7 juillet 2010 17:08

Dans son ouvrage Jihad (2000), Gilles Kepel étudie le développement de l’islam politique, et considère que sa radicalisation est un signe de déclin plutôt que de montée en puissance. Il maintient sa thèse dans la mise à jour après les attentats du 11 septembre 2001, et la poursuit en 2004 avec Fitna, dans lequel il présente l’islamisme comme une forme de guerre civile au cœur de l’islam.


manque de bol pour vous, je possède le bouquin : il est SORTI EN 2000, et aurait bien du mal à parler de Fitna... !!!!

Composé et achevé d’imprimer
par la Société Nouvelle Firmin-Didot
à Mesnil-sur-l’Estrée, le 7 avril 2000.
Dépôt légal : avril 2000.
Numéro d’imprimeur : 50216.
ISBN 2-07-075305-0/Imprimé en France.


 l’ouvrage Jihad parle effectivement d’un LONG DECLIN des vingt dernières années et s’arrête AVANT 2001, car il a ETE IMPRIME AVANT !!!


Pour Kepel ce n’est en rien un renouveau ! le 11 septembre a ravivé un mouvement qui se mourrait , voilà ce qu’il dit exactement ! !!!

ces derniers mots :

En ce tourn
ant de siècle et de millénaire, il leur revient d’intégrer les
groupes sociaux qui avaient été tenus à l’écart depuis les indé-
pendances, et de favoriser l’enfantement d’une sorte de démo-
cratie musulmane, sachant mêler de manière inédite culture,
religion, et modernité politique comme économique. Ce scénario
appose que les élites rajeunies qui accèdent au pouvoir, du
Maroc de Mohammed VI" à la Jordanie d’Abdallah II, de
l’entourage technocratique et militaire du président algérien
Bouteflika à celui du président indonésien « Gusdur » Wahid,

soient capables de se projeter dans l’avenir, et de « partager le
gâteau » aujourd’hui pour le faire croître demain. Si ces élites se
contentent de tirer un profit immédiat et égoïste de la décrue
actuelle de l’islamisme, sans s’engager dans la réforme, le monde
musulman sera confronté, à court terme, à de nouvelles explosio
ns, que leur langage soit islamiste, ethnique, racial, confessionnel
 ou populiste. Les dirigeants de cet univers se trouvent, plus
que jamais, face à leurs responsabilités, dans une conjoncture
politique qui ne leur est pas défavorable. Il leur faut agir avec
célérité. Des choix qu’ils feront dépendra que flotte à nouveau,
sous quelque forme, l’étendard du jihad qui s’est déployé pen-
dint ce dernier quart de siècle, ou que les peuples musulmans
frayent eux-mêmes leur voie propre vers la démocratie.

on le voit : ça n’a PAS été fait par les dirigeants cités !!!



Voir ce commentaire dans son contexte