Commentaire de wesson
sur Chavez rompt avec la Colombie


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wesson wesson 3 août 2010 10:54

Bonjour l’auteur,

« Les gradés militaires vénézuéliens ventripotents (comparez les sur les photos avec les militaires gradés colombiens élancés) »

vous avez vraiment écrit ça ???? C’est du niveau de la propagande Hitlérienne qui à longueur de journée parlait de l’ivrogne de Londres, ou des obus Allemand dont les journaux écrivaient qu’ils ne provoquaient que des blessures mineures.

« en quelques semaines les foules en colère pourraient bien renverser Chavez avec l’appui des militaires corrompus »

tout est là !

Vous savez parfaitement quelle est la situation actuelle au Venezuela. Les paramilitaires Colombiens ont traversé la frontière et se sont installés au Venezuela voisin et on mis en place un système maffieux et de violence. Ils l’ont fait avec autant plus de facilité que la police Vénézuelienne est historiquement privée (il n’y a pas moins de 300 sociétés qui l’opère) et notoirement corrompue. L’erreur du Gouvernement Chavez a été de penser qu’une amélioration des conditions sociales provoquerai automatiquement une diminution de la violence, et ne s’est donc pas occupé de créer un service public de la police. Ils en paient le prix maintenant avec une forte criminalité, des statistiques qui proviennent d’organisme privés et comme d’habitude des médias qui en font des tonnes, surtout à l’approche d’élections.

Le plan dont vous avez parfaitement résumé la finalité consiste donc à susciter des troubles intérieurs graves et de l’insécurité afin de couper Chavez de sa base populaire et électorale, pour ensuite pouvoir mettre en place et justifier un coup d’état pour « remettre en ordre le pays ». Et dans cette optique les bases Américaines déployés partout autour du Venezuela n’étant là que pour inciter l’armée Vénézuelienne à ne pas résister à un nouveau putsch contre Chavez. Votre sortie totalement ridicule sur l’embonpoint des gradés Vénézueliens témoignant de ce sentiment de supériorité militaire. 

Je ne saurai trop conseiller au lecteur l’article de Maurice Lemoine dans le diplo de ce mois-ci, Caracas brûle-t-elle ?, plutot que la lecture assomante des nièmes vociférations anti-Chavez de l’auteur.


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