Commentaire de JL
sur La deuxième mort de Keynes


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Francis, agnotologue JL 23 septembre 2010 10:11

« C’est précisément parce que l’Etat concentre aujourd’hui tant de ressources en ses mains que l’impact de l’augmentation de ses dépenses injectées dans l’économie n’est plus optimal. » (M. Santi)

Non !

Ce n’est pas une question quantitative, mais qualitative !

Les économistes me font penser aux farfelus membres de l’oulipo qui entreprenaient entre autres, d’écrire un roman sans utiliser la lettre « a » !
 
Il semble que les économistes aient décidé d’ignorer la comptabilité générale. Je m’explique : en considérant qu’une dépense en vaut une autre au plan macroscopique, peu leur importe que l’Etat dépense des sommes folles pour produire des canons ou des écoles, rembourser des boucliers fiscaux ou financer des retraites !

L’inénarrable Alain Gérard Slama disait l’autre jour et d’un ton méprisant à Mr Stiglitz (ou son co-signataire), je cite : « Le système se corrige sans vous » ! En somme, pour AGS, il est urgent de ne rien faire.

Mais bien sûr ! Pendant qu’on ne fait rien en regardant le marché « s’auto-réguler », les uns s’enrichissent cependant que les autres souffrent et que la planète crève !

Le libéralisme c’est une transposition du chritianisme : la main invisible promet le paradis ici, sur terre, mais toujours pour demain ! Et ce ne sera pas le « Grand soir », non, on y va progressivement : les riches d’abord, lesquels deviennent toujours de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres, jusqu’à en crever, les uns comme les autres !


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