Commentaire de Sylvain Reboul
sur Face à la réforme sarkozienne des retraites, la solidarité des générations s'impose


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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 octobre 2010 08:41

« C’est une réalité à prendre en considération, un fait que personne ne peut nier, que cela plaise ou pas. Par conséquent la France ne peut à elle seule décider que cette mondialisation n’existe pas et s’asseoir dessus. »


1) je parle de capitalisme financier dérégulé, lequel domine largement l’économie réelle ; cela signifie que l’urgence ne soit pas à le réguler dans l’intérêt même d’un capitalisme civilisé et « socialisé ». Ce qui veut dire un capitalisme qui ne sacrifie pas le court-terme au long terme, la société et les individus au profit immédiat.

2) Dans un tel capitalisme du très court terme et qui met tous les salariés et les jeunes en état d’insécurité totale (chômage, précarité) , le long terme ne peut être ni une perspective crédible ou raisonnable, ni une stratégie viable, pour les plus et les moins jeunes ; c’est pourquoi les plus jeunes se battent aussi pour le maintien des solidarité familiales et donc pour la sécurité sociale et les retraites qui en font partie de leurs parents (y compris dans les familles recomposées), seule encore crédible dans une société dans laquelle les inégalités et donc les injustices et le mépris des moins favorisés s"affirment cyniquement.

3) je constate que vous ne connaissez pas les propositions de Thomas Piketty pour réformer les régimes de retraites, ni même celle du PS. http://www.alternatives-economiques.fr/thomas-piketty----pour-un-droit-a-la-retraite-plus-lisible-et-plus-equitable-_fr_art_846_49165.html

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