Commentaire de pingveno
sur François Hollande et la finance islamique : « ça ne me fait pas peur... »


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pingveno 16 février 2011 12:13

Intéressant. Alors oublions un peu la religion et disons que la finance islamique, c’est de la finance avec quelques règles particulières. Un crédit islamique reste un crédit mais dont le montage financier est un peu différent de celui auquel nous sommes habitués.

Maintenant soyons concrets :
- un établissement bancaire classique, s’il en respecte toutes les règles d’un point de vue financier, peut-il proposer des crédits qui seront considérés comme conformes à la finance islamique, donc « autorisés » (hallal ?) aux musulmans pratiquants ?
- inversement, imaginons que, faisant appel à un courtier, je reçois plusieurs propositions de montage financier, l’un se trouvant être islamique mais les conditions financières me conviennent, en tant que non musulman est-ce que j’y ai droit ?

Petite anecdote amusante, il y a quelques années je me suis renseigné à propos d’une banque en ligne, qui proposait principalement des comptes pour investissements boursiers. Parmi les comptes disponibles il y avait un compte « islamique », « interest-fee ». Autant je comprends le principe du crédit islamique, autant, si vous dites que la finance islamique interdit la spéculation, non seulement je ne comprends pas le concept mais n’y a-t-il pas une contradiction à créer des PEA islamiques ?

Je suis tout sauf un adepte de la « concurrence libre et non faussée ». Mais je trouve que les préceptes de la finance islamique, d’un point de vue purement technique et non religieux, sont souvent des mesures de bon sens qui en effet, comme vous dites, pourraient rendre impossibles certaines crises actuelles. La question étant : dans l’expression « finance islamique », quel est le mot le plus important ?


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