Commentaire de docdory
sur François Hollande et la finance islamique : « ça ne me fait pas peur... »


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docdory docdory 16 février 2011 13:43

@ Serial

Vous n’avez rien compris au propos de mon article.
Ce que je reproche à François Hollande, c’est, alors qu’il est un élu de la République, d’avoir accepté de répondre à une question religieuse ( la finance islamique ), alors que la République est laïque ( article 1 de la constitution ) et qu’elle ne reconnaît aucun culte ( article 2 de la loi de 1905 ).
Il pouvait très bien déclarer qu’en tant qu’homme politique laïque, il refusait de répondre à des questions qui ne regardent que les adeptes d’une religion, et que l’universalisme républicain lui interdisait d’envisager, en matière de finance ,que soient institués légalement des « accommodements raisonnables » qui sont la caractéristique de sociétés multiculturalistes à l’anglo-saxonne telles que le Canada, multiculturalisme qui indispose d’ailleurs maintenant une très grande majorité de canadiens qui en ont plus qu’assez de ces « accommodements raisonnables » .
Par ailleurs, vous êtes très naïf. La chariah est un tout indivisible. De même que lorsque vous achetez, sans le savoir, de la viande hallal, vous payez sans le savoir une taxe destinée au culte musulman, il est bien évident que les produits dits de finance islamique, s’ils sont institués par la loi, subventionneront de façon masquée le culte musulman. Toute acceptation par la République d’un fragment de la chariah sera suivi de récriminations pour l’adoption d’un autre fragment, comme cela se passe actuellement au Royaume-Uni, jusqu’à ce qu’il y ait deux systèmes législatifs parallèles, ce qui est intolérable.
Par ailleurs, l’institution d’une finance islamique contribuerait grandement à la non intégration des musulmans. Si des musulmans ne sont pas content du système financier qui existe en France, rien ne les empêche d’aller vivre dans des pays soumis à la loi islamique !
Ce n’est pas à la France de s’adapter à eux, mais à eux d’abandonner une bonne partie de leurs coutumes pour s’adapter à la France.

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