Commentaire de amest
sur Pourquoi je ne suis pas (trop) inquiet pour les réacteurs nucléaires japonais


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amest 15 mars 2011 03:16

La solution *n’est pas* le thorium

Ca n’est pas normal que de telles inexactitudes arrivent « en tête de gondole » dans les commentaires, et induisent en erreur.

Je cite des passages de l’article du CNRS :
http://www2.cnrs.fr/presse/journal/2805.htm

«  »En 2001, une dizaine de grands pays se sont regroupés, à l’initiative des États-Unis, afin de définir ce que sera la 4e génération de réacteurs nucléaires, dont la mise en service commencerait à l’horizon 2040....
Deux voies sont envisagées : le cycle uranium/plutonium (U/Pu) et le cycle thorium/ uranium (Th/U)....

Le premier cycle correspond à une réaction en chaîne où un noyau d’uranium 238 (non fissile), en capturant un neutron, se transforme en plutonium 239, qui, lui, est fissile.
Ce type de réacteur est aussi appelé régénérateur car il reconstitue le matériau fissile – plutonium 239 – qu’il consomme. L’idée d’utiliser cette réaction n’est pas neuve : c’est sur ce principe qu’a fonctionné Superphénix jusqu’en 1997. Mais ce prototype s’est avéré trop coûteux et complexe.

Il existe un autre cycle de combustible potentiellement régénérateur sur lequel des laboratoires du CNRS, comme le Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie (LPSC) de Grenoble2, travaillent intensivement. Il s’agit du cycle du thorium, élément dont les réserves mondiales correspondraient au triple de celles de l’uranium...
Le thorium est souvent associé à un réacteur d’un autre type, le réacteur à sels fondus (RSF), qu’il faudra mettre au point et qui aurait entre autres principaux avantages de réduire les quantités de certains déchets....
Il existe néanmoins encore de nombreux verrous à lever avant de construire un prototype de réacteur à sel fondu. Il faut par exemple parfaitement connaître et contrôler les propriétés physiques et chimiques du sel."


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