Commentaire de romualdbenton
sur En défense du capitalisme mondialisé


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romualdbenton 18 mars 2011 16:48

ce qu’il serait important de faire à présent c’est d’utiliser les mots adéquats, dans 1984 Orwell nous raconte comment une dictature pour se maintenir s’attache à transformer le langage, au point d’empêcher toute critique du système. Aujourd’hui si l’on veut critiquer les « libéraux » on se retrouve immédiatement face à un handicap conséquent : le mot utilisé reflète plus de positif que de négatif car il évoque la liberté, de même le capital n’est une notion négative que suivant certaines idéologies politiques, ou des définitions plus neutres mais longues et complexe.
or il suffit de changer de mot et tout devient plus clair, car déplacer une entreprise vers un pays n’appliquant qu’un code du travail très flou, revient à une modernisation de l’esclavage, le faire n’est donc pas du libéralisme mais de l’esclavagisme.
les libéraux n’existent peut être que dans les définitions théoriques des livres d’économie. notre réalité est différente et nous nous devons de bien la nommer.
de même des banquiers renfloués par l’état n’ont rien de « libéral », ce sont des profiteurs.
nous avons en face de nous beaucoup d’esclavagistes et de profiteurs, les nommer ainsi permet déjà de reprendre un peu de pouvoir sur eux, car comme dit Orwell la liberté c’est la liberté de dire que 2+2=4, tout le reste en découle.
appelons un chat un chat et les choses se simplifierons d’elles même...

les esclavagistes et les profiteurs appauvrissent la planète et l’humanité, la destruction semble être leur seule richesse, ces négationnistes n’entendent pas les alarmes maintes fois sonnées par les scientifiques, les conséquences de la catastrophe la font ressembler en tout point à un génocide contre les pauvres.


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