Commentaire de sobriquet
sur En défense du capitalisme mondialisé


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sobriquet 21 mars 2011 18:24

Je ne cherche pas à évoquer des choses qui relèvent d’un quelconque fantasme. J’évoque des évènements réels qui ont eu lieu pour certains en Europe il y a quelques siècles, pour d’autres dans les pays dits en voie de développement il y a quelques décennies encore. Je parle de gens qui étaient adaptée à un mode de vie rustique, dur, mais qui ont été contraints par des évolutions économiques à changer pour un mode de vie auquel ils n’ont pas eu les moyens de s’adapter.

Citons l’interdiction progressive du glanage, qui a régulièrement soulevé des émeutes.
Citons les enclosures en Grande-Bretagne.
Citons les Inuits qui, faute de pouvoir préserver leur mode de vie, connaissent un taux de suicide record dans leurs habitats modernes.
Citons toutes les tribus indigènes sud-américaines qui se sont faites exproprier de leurs terres pour s’entasser dans les favelas.
Citons l’agriculture vivrière qui disparaît au profit de l’agriculture de rente

Je ne cherche pas à énoncer des choses idylliques. Je ne cherche pas à dire que « c’était mieux avant ». Je cherche juste à mettre en évidence des processus que la plupart des analyses économiques sont incapables de prendre en compte.

Aujourd’hui encore, le don sous toutes ses formes échappe encore en grande partie à l’économie formelle : les bénévoles, les mères au foyer, les cadeaux, la solidarité familiale, la récupération du matériel usagé, le partage des connaissances, ...

Autant de choses qui sont susceptibles de disparaître par l’extension de l’emprise du capitalisme.

Quant aux différences entre capitalisme et communisme, on en trouvera des milliers, mais celle que vous évoquez ne contredit pas, dans les faits, leur intérêt commun pour le productivisme.

Pour finir, votre ironie concernant les ours blancs est totalement déplacée. Vous n’avez même pas eu la curiosité de voir quels paramètres environnementaux Erlich a évoqués. Raisonner par clichés est utile quand on a 14 ans, mais je suis enclin à croire que vous êtes capable d’un peu plus de maturité.


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