Commentaire de Paul Villach
sur La photo de DSK menotté : le pilori américain avant jugement


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Paul Villach Paul Villach 17 mai 2011 16:14

@ Bonjour Cambronne,

Votre scénario est vraisemblable. Mais il implique déjà que l’accusation portée soit fondée.

Dans l’attente d’informations ultérieures, si on n’écarte pas l’hypothèse de la machination, il est manifeste que DSK a toutes les apparences contre lui.

Comment se sortir d’affaire dans de telles circonstances ? N’est-ce pas impossible ?
Imaginez que DSK ait eu une relation sexuelle consentie avec cette jeune femme, jusqu’à ce que, des indices suffisants recueillis (pour une recherche d’ADN par exemple), elle se soit débattue puis enfuie pour simuler une agression sexuelle. Comment prouver que la relation était consentie et qu’il s’agissait d’un guet-apens ?

Connaissez-vous le film d’Étienne Périer, « Balle perdue » (1994) où un suicide déguisé en meurtre compromet un policier qui n’a d’autre issue pour s’en sortir que de commettre un meurtre déguisé en suicide.

Avoir les apparences contre soi ne signifie pas qu’on est coupable. Vous, cher Cambronne, vous devez bien par expérience professionnelle le savoir. Paul Villach


Voir ce commentaire dans son contexte