Commentaire de kataroff
sur Le populisme, faux remède à la déchéance du capitalisme
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"Lorsque je songe aux petites passions des hommes de nos jours, à la
mollesse de leurs moeurs, à l’étendue de leurs lumières, à la pureté de
leur religion, à la douceur de leur morale, à leurs habitudes
laborieuses et rangées, à la retenue qu’ils conservent presque tous dans
le vice comme dans la vertu, je ne crains pas qu’ils rencontrent dans
leurs chefs des tyrans, mais plutôt des tuteurs. Je pense donc que
l’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés ne
ressemblera à rien de ce qui l’a précédée dans le monde ; nos
contemporains ne sauraient en trouver l’image dans leurs souvenirs. Je
cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée
que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de
tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc
tacher de la définir,
puisque je ne peux la nommer."
Alexis de Tocqueville, 1840