Commentaire de REMY Ronald
sur Une lutte citoyenne + radicale contre la spéculation


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REMY Ronald REMY Ronald 14 août 2011 21:15

Bonjour « Sparte ».
Cet article tente de traiter d’une manière compréhensible le combat à mener contre la SPECULATION. La fiscalité et la réglementation seront nécessaires, avec lourde pénalité pour les « Banksters » contrevenant. Nos propositions existent depuis très longtemps et les Gouvernements ont commis une grosse erreur en ne les appliquant pas.

Ces mesures à prendre sont urgentes, sans attendre un nouveau gouvernement dans un an. Elles doivent être prises par le maximum d’Etats et doivent ensuite s’étendre géographiquement sur l’ensemble de la planète, mettant véritablement et progressivement fin aux paradis spéculatifs et fiscaux.

Concernant la « reconstruction d’une économie délabrée », c’est aussi avec d’autres outils complémentaires qu’il faudra agir. Cela fera l’objet d’un autre article, promis juré. Quelques indices et grandes lignes tout de suite :
Les « sociétaux » ne sont pas des anticapitalistes révolutionnaires, ou des collectivistes soviétiformes rampants. Ce n’est pas le rôle de l’Etat de remplacer les entreprises ou de les nationaliser, l’Etat n’a même aucun véritable intérêt à agir à la place des partenaires économiques.

L’Etat peut influencer l’économie par ses commandes, bien entendu, et aussi par sa manière de consommer. Le marché des trains d’Ile-de-France scandaleusement abandonné par la gauche, représente exactement ce qu’il ne faut pas faire (argumentaire disponible qui sera développé à une autre occasion).

Pour les « sociétaux », l’Etat est aussi censé être un « facilitateur », un « incitateur », un « partenaire » d’une équipe de France industrielle (et dans certains cas, d’une équipe d’Europe industrielle). Les arsenaux et les régies sont exceptionnelles, en regard avec tel ou tel intérêt stratégique précis délimité par le Parlement.

L’Etat peut aussi avoir une influence micro-économique sectorielle. exemple :
Le Général de Gaulle n’était pas un économiste et encore moins un soviétique, mais il a rapidement compris l’hémorragie financière créée par la masse des touristes français dévalant vers l’Espagne. D’où son intervention énergique et peu connue pour faire émerger des installations touristiques à mi-chemin, dans le Languedoc (Grand Motte etc.).

La démarche économique « gaullienne » est l’une des caractéristiques de l’école de pensée économique dite « sociétale » (au service de la société). Et les racines de cette nouvelle façon de voir l’économie plongent dans la genèse de l’écologie politique des années 80.

Beaucoup de choses à dire sur les moyens de financement des investissements publics et privés (notamment via les DTSL ; un article à suivre aussi sur ce sujet précis).

A+ Cordialement.


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