Commentaire de Ecométa
sur L'Occident brûle-t-il ?
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« Nos économies, nos marchés financiers et nos sociétés révèlent une dangereuse addiction à l’argent facile. »
Pire que relevant d’une simple addiction, cette époque est surtout culturellement cupide et hypocrite !
Ici, beaucoup réclament de rétablir le « Glass-Steagall »… ou encore un « nouveau Bretton-woods » ; tout ça est révolu, c’est du passé, et il nous faut, non pas refaire de l’ancien, ni faire du neuf avec de l’ancien, mais être inventif et faire réellement du neuf !
« Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion et de conscience, et les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau ». Albert Einstein
A crise systémique, remède systémique… nous dit @thepouet, mais c’est là un véritable cercle vicieux.
A crise « systémique » solution, non pas systémique mais « écosystémique » ; autrement dit : faisons réellement de l’économie, de la logique d’ensemble, au lieu d’insister sur des pratiques spécialisées au spécieux, même au fallacieux : dogmatique en réalité !
Les difficultés économiques et sociales, même celle environnementales, auxquelles nous sommes confrontées sont de nature bien plus « fondamentales » que ce que pensent la plupart des gens, et surtout que ce que pensent ceux qui, en tout genre, entendent nous diriger : diriger nos Etats !
Nous nous enlisons en plein scientisme économique : le « comment sans le pourquoi » ! La cause est largement entendue car la science a tout compris : le monde sera scientiste ou il ne sera pas ! C’est simple, même légèrement simpliste, scientisme oblige… philosophie hypothétique… déjà rejetée, mais à laquelle nous sommes revenus depuis une bonne trentaine d’années …les trente piteuses ; il n’y aurait plus de causes, et surtout pas fondamentales, il n’y aurait plus que des conséquences sur lesquelles il nous suffit d’agir…. c’est la raison pour laquelle nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes ! Quant au fond, d’un point de vue paradigmatique, et c’est définitif : nous ne résoudrons plus jamais rien !
Il y a belle lurette, faute d’une interrogation sur le fond, que nous ne faisons qu’ajouter des conséquences à des conséquences et forcément des problèmes à des problèmes ! Il n’y a, en économie, que des pratiques systémiques, qui, quand elles ne se combattent pas s’ignorent les une les autres ; cela suffit : faisons de l’économie écosystémique ! Raisonnons l’économie en termes de complémentarités systémiques au lieu de la raisonner en termes d’individualisme méthodologique et de dichotomie !
Qu’est-ce qui transcende toute chose : leur opposition ou leur complémentarité ? Certains pensent que c’est leur opposition, qui, pourtant, en réalité, avec le temps ne fait qu’abuser les choses, le porte à leur paroxysme ; c’est la complémentarité, l’entendement entre les choses, ceci qui les transcende !
Le problème de l’économie c’est qu’il n’y pas d’ingénieur système, qu’ils n’y a que des spécialistes tirant la couverture économique à eux !
L’économie, comme actuellement et même depuis pas mal de temps, et véritable cercle vicieux du moyen pour le moyen, ne doit pas être un système de satisfaction des moyens mis en œuvre… de leurs seuls tenants et aboutissants, en réalité de leurs seuls propriétaires ; l’économie doit être un système de satisfaction des besoins, de tous les besoins humains, ceux individuels comme ceux collectifs, ceux essentiels, voire même moins essentiels, pourvu qu’ils génèrent de l’activité économique et qu’ils relèvent d’une certaine éthique sociétale.
Il faut cesser de raisonner l’économie en termes d’individualisme méthodologique, ou encore de seuls moyens, il faut la raisonner en termes histologiques : en termes de tissus économique ! L’économie est sociétale par nature car sans société il n’y a pas d’économie possible !
Cessons de faire de l’économie systémique, spécieuse et fallacieuse, et faisons de l’économie « écosystémique » : faisons en sorte que les différents systèmes qui composent l’économie soient complémentaires : sociétalement complémentaires et non en constante opposition !