Les américains seront les premiers emportés par la crise de la dette. Ils sont encore plus endettés que nous et une crise chez nous rejaillira chez eux.

La crise souveraine vient mais comme Tchernobyl elle ne va pas s’arréter à nos frontiéres. Le jour ou la France, l’Allemagne ou autres font un « F.U.C.K » sur leur dette souveraine (ce que la faillite de l’Espagne et l’Italie entrainera mécaniquement), les USA vont faire de même dans les mois qui suivent.

Pourquoi ? Parce que même si tout l’argent du monde vient chez eux, leur taux d’intérêt ne peut baisser plus que maintenant. A l’inverse le cout social et économique les forcera à des investissement publics pour ne pas risquer l’émeute. A ce moment la, leur dette augmente de façon exponentielle. Et c’est la fin du jeu rapidement quand les investisseurs comprendront que cette dette la n’est pas plus solide que les autres.

De façon plus probable que le « F.U.C.K » trop douloureux, on va assister lorsque celui ci sera devenu inéluctable à une reprise de contrôle des émissions monétaire par les états. Non pas parce que c’est une bonne chose (c’est une catastrophe), mais parce que cela va permettre de noyer le poisson dans l’inflation. A ce moment la vous aurez donc :

• Une forte hausse de l’inflation. Si les politiques sont « sages » cette hausse sera modérée (en dessous de 10 points), mais l’hyperinflation peut vite guetter.
  
• Une rapide amélioration des finances publiques, ce système étant l’équivalent d’un défaut déguisé.
  
• Une hausse de l’immobillier qui pourra être modérée par l’éclatement de la bulle.
  
• De grosses pertes pour le secteur bancaire mais qui resteront « hors bilan » vu que masquées par l’inflation.