Commentaire de saviez_vous_que
sur Dette contre inflation ?


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saviez_vous_que 2 décembre 2011 01:43

Et alors ? Pendant les 30 glorieuses, les salaires étaient indexés sur l’inflation, souvent à deux chiffres à cette époque. Il y avait une revalorisation des salaires tous les 3 mois et ça ne gênait personne. L’inflation est un impôt « juste », les pauvres payent peu et les riches beaucoup ; il y avait une certaine inertie tendant à redistribuer naturellement les richesses, l’argent circulait, était un flux, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Rien n’empêchaient les électeurs de virer les gouvernements ayant abusé de la fameuse planche à billets.

Cet article montre très bien les deux systèmes qui s’opposent :

1. un système basé sur l’« inflation » (avec l’échelle mobile des salaires, abrogée en 1983) - 1945 => 1973
  • moins de chômage
  • impôt juste : redistribution « naturelle » des richesses
  • responsabilisation des gouvernements quand à la planche à billets
  • souveraineté de l’état, indispensable dans un état démocratique
  • baisses de l’impôt sur le revenu et sur les bénéfices
  • l’argent est un bien public, au service des citoyens
  • sauvegarde des acquis sociaux
  • l’argent est un flux, il est fondant donc peu d’accumulation, comme les monnaies locales, type abeilles, etc.
  • PAS DE DETTE

2. un système basé sur la dette - 1973 => 2011 :
  • lutte contre l’inflation (des salaires), donc volonté d’avoir taux chômage d’« équilibre », aidé en cela par l’immigration de masse et les délocalisations , donc par le libre échange
  • l’argent sert à l’accumulation de richesse, manque d’argent en circulation
  • volonté de mettre l’état en déficit chronique, par les exonérations d’impôts et autres niches fiscales, afin d’émettre des obligations d’état dans le seul but de développer la banque, l’assurance et la finance
  • enrichissement des riches et des banques sur le dos des nations
  • obligation d’avoir chaque année une croissance équivalente au déficit et à l’inflation (4-5%), si l’état souhaite arriver à stabiliser la dette, ce qui n’arrive jamais, donc plus de dettes
  • obligation de faire de la croissance « artificielle » : obsolescence programmée = pollution, gaspillage
  • aliénation aux agences de notation : les marchés dirigent la politique budgétaire des états
  • destruction des services publiques
  • privatisations
  • perte de souveraineté = inutilité de la démocratie
  • absence d’investissements productifs et stratégiques
  • spoliation de l’impôt sur le revenu dans le seul but de rembourser les intérêts de la dette
  • la dette fait parti du système, elle ne peut être remboursée et n’est pas faite pour ça
  • la dette à intérêts oblige à créer plus d’argent pour pouvoir rembourser, donc plus dette
  • DETTE EXPONENTIELLE, DUE AUX INTÉRÊTS, CONDUISANT À L’ESCLAVAGE DES PEUPLES ET À TERME À L’IMPLOSION DES ÉTATS, DONC DE LA DÉMOCRATIE

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