Commentaire de bigglop
sur Austérité en Europe : les loups sont dans la bergerie


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bigglop bigglop 3 décembre 2011 02:16

Bonsoir @ Potatoes,
Pour compléter mon commentaire. Le grand mensonge est l’appel « religieux », mystique", pour sauver l’Euro qui nous protègera de la crise financière et économique.
Dans le monde réel, il n’y a pas de crise de l’Euro, en tant que tel, mais une Crise des banques, des assurances et du shadow banking.
Plutôt que le démontrer, peut être maladroitement, je vous copie l’avis d’un professionnel de la finance (actuaire bancaire ou trader) :

22 octobre 2011

Il n’y a pas de crise de l’Euro, il y a la crise des banques et des assurances

Par Thomas, le Cimbre, le 22 octobre 2011. Catégorie : Economie de bulles, crises systémiques, subprime

L’euro se porte bien en valant 1,38 $ depuis quelques années. Les normes « prudentielles » comptables Bâle II, mais aussi Bâle III, IASB et FASB autorisent les banques à « interpréter les signaux du marché » (<<< Sources : Mazars, page N°8, Bank News Octobre 2010), à donner à leurs dettes l’aspect de bénéfice, c’est à dire à tricher réellement ou à tricher virtuellement pour réduire leurs dettes. Dans la première voie les banques émettent des obligations, appelées « obligation corporate ». Par exemple elles émettent sur les marchés financiers 1000 obligations et reçoivent 1000 en cash. Puis les investisseurs doutent de la solvabilité de ces banques et les obligations chutent à une valeur de 400. La banque rachète ses propres obligations décotées à 400 et son bénéfice net est de 600. Les normes prudentielles comptables ont pensé à la pénibilité du travail des banquiers, et leurs recommandent de simplement déclarer une augmentation de bénéfice de 600, un « gain contre intuitif », sans réaliser la moindre des opérations quand elles doivent se recapitaliser. Les banques procèdent massivement à ce jeu depuis 2008, mais les trillions d’actifs pourris et en pourrissement sont toujours cachés dans les banques. En réalité, la banque n’a même plus les moyens de sortir 400 pour se recapitaliser et couvrir sa dette. Ici aussi l’effet de levier entre en jeu, et plus une banque perd, plus elle annonce des bénéfices. Mais le day of reckoning arrivera avant même que de réels et très graves plans de rigueur ne prennent effet. Il n’y a pas de crise de l’euro, mais la crise des banques.

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