Quant au fond du sujet : le néon-colonialisme des occidentaux, nous vivons une époque (d’ailleurs pas différente des autres) de luttes d’influences entre les blocs identitaires. Et si les occidentaux ne sont pas présents dans ces pays qui cherchent à s’émanciper, les chinois, pour ne citer qu’eux, ne vont pas oublier de s’y immiscer : témoin l’achat ou la location, à grande échelle, des terres de l’est africain, au grand dam des populations locales qu’on dépouille ainsi de leur lopins nourriciers, sans leur en donner contrepartie, ni en emploi, ni en compensation. Et je ne parle pas de l’influence croissante de la Chine sur l’ensemble de l’Afrique. La nature à horreur du vide, alors si ce n’est pas l’un (des colonisateurs), ce sera l’autre. En définitive, monsieur l’utopiste, comment faire ?

Ceci étant dit, je hais l’ingérence qui, dans son aspect le moins sordide (car les motivations sont effectivement bassement matérielles, financières et de pouvoir) nous amène tout doucement (mais cela a commencé à l’époque des explorations européennes, Afrique, Amérique du sud, Amérique du nord) à la disparition de la diversité culturelle de notre planete au profit d’une uniformisation sur la culture, très contestable des États-Unis. 

Maintenant, il serait bon de réfléchir et s’interroger sur le véritable sens de ce mot « Démocratie », que les États-Unis veulent nous imposer. La démocratie américaine est-elle réellement la démocratie ? La démocratie de la peur et de l’argent, oui !