Commentaire de armand tardella
sur Une proposition concrète « en rupture » pour retrouver des possibles et sortir durablement de la crise


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armand tardella armand tardella 14 décembre 2011 10:20

Bien que je n’en connaisse pas tous les détails, je connais cette histoire, je pense que le projet AMARE est bien dans cet esprit, et que c’est la manière la plus simple aujourd’hui de faire (presque) la même chose.

En effet, à l’époque les lois bancaires étaient plus souples. Aujourd’hui, il n’est plus possible d’émettre de la monnaie de cette manière. D’ailleurs l’expérience de Wörgl que je cite a été interdite au bout de 14 mois de procédure, pour violation des lois bancaires, monnaie franche ou pas.

A mon avis, la manière la plus simple de créer un système monétaire indépendant et juridiquement viable, est celle que j’expose.

La différence avec les Greenbacks vient du fait que leur monnaie était « simplement » sans intérêt, alors que la monnaie de l’AMARE est « assurée » (pour ne pas dire à intérêt négatif« .

Je pense qu’un nouveau système monétaire simplement à intérêt nul reproduirait à terme les crises et les désagréments que nous connaissons, pour les raisons que j’expose dans l’article.

Et c’est ce qui crée la vraie difficulté du projet AMARE. Ce n’est pas une difficulté technique, car en détournant un peu un logiciel bancaire standard, ou le mettrait en oeuvre facilement. La difficulté est »humaine« , car cela nous oblige à changer notre manière de considérer et d’utiliser l’argent. Je simplifie en disant que pour tuer les spéculateurs, nous devons tous changer un peu.

A mon avis, le projet AMARE, en insistant sur l’aspect »assurance économique« , ou » assurance monétaire", est conçu pour minimiser cette difficulté-là


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