Commentaire de Fergus
sur Le cri de désespoir d'un artiste de rue à Florence ?


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Fergus Fergus 27 décembre 2011 09:29

Bonjour, Marc.

Laisson en effet le temps faire le tri dans les productions artistiques. Mais vous avez grand tort d’établir un parallèle entre le présent et le passé car ce parallèle est pour le moins abusif. Au temps de Mozart en musique, et de Rubens en peinture, seuls des artistes de grande qualité pouvaient prétendre vivre de leur art, et encore étaient-ils très peu nombreux à le réussir car les clients et les mécènes étaient rares.

Qui plus est, ces musiciens ou ces peintres n’étaient pas, comme de nos jours, des artistes auto-proclamés ou des personnes créées par un marketing inexistant, mais des passionnés qui avaient travaillé dur, durant des années, auprès de grands maîtres, pour maîtrise les techniques. Et lorsque vous parlez de croûtes du 17e siècle, sans doute faites-vous allusion à des toiles anonymes ou signées par des petits maîtres oubliés. Des croûtes, ces toiles ? Certainement pas. Il suffit à cet égard de vister les petits musée de province pour s’en convaincre.


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