Commentaire de hommelibre
sur L'affaire DSK et l'activisme des féministes radicales : un livre de Marcela Iacub, « Une société de violeurs ? »


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hommelibre hommelibre 9 janvier 2012 14:29

Polyanna,

Je ne dirais pas mieux que Daniel Roux.

Mais j’ajoute ceci : le chiffre est issu d’enquêtes de victimisation, soit des questionnaires, généralement anonymes, dont les chiffres ne sont pas vérifiables. 48’000 cela ferait 0,07% de la population. C’est beaucoup. Est-ce un vrai chiffre ? 8’000 viols sont dénoncés par année et moins de 2’000 aboutissent à une condamnation. 1/4. Les 3/4 autres sont-ils des inventions, des malveillances, des interprétations, des agressions indémontrables, des accusations venant de femmes psychiquement perturbées ? On n’en sait rien. Et on ne peut pas le savoir puisque l’on parle de virtuel et non de réel. Appliqué à 48’000, 3/4 cela fait 36’000, qui seraient éventuellement faux, indémontrables, venant de femmes perturbées, malveillantes, ou interprétés.

On questionne presque toujours les chiffres de violence envers les hommes (30%des victimes de violence conjugales sont des hommes, en France, et jusqu’à 50% au Canada). Si l’on questionne ces chiffres, questionnons tous les chiffres. Parce qu’à brandir des chiffres invérifiables comme pour annuler les malveillances envers les hommes, on finira par ne plus s’intéresser du tout aux vraies victimes de viol et de violence.

Quoi qu’il en soit, 48’000 n’est pas une réalité démontrée, c’est le résultat d’un questionnaire anonyme. Ce qui est démontré ce sont environ 1’600 viols par année (je ne décompte pas les erreurs judiciaires). C’est toujours trop !


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