Commentaire de diverna
sur L'ADN de mère en fille


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diverna diverna 19 février 2012 00:20

Yves Coppens est un paléontologue. Il s’appuie sur des données fossiles qui reflètent l’ensemble de nos gènes (les 23 paires de chromosomes). Ce que la génétique de l’ADN mitochondrial suit c’est UNE piste , en fait 2 pistes avec celle du chromosome Y .
Peut être avez-vous entendu parler de la possible hybridation entre Homo sapens et l’homme de Néandertal. Ce serait une petite partie du génôme dans certaines populations. De la même façon il n’est pas possible d’exclure que la vague décrite ne s’est pas mélangée localement , reste à savoir à qui. Il faut pour cela connaître ce qui a pu être une barrière de spéciation. Le pourcentage « non africain » est traqué parmi les résultats de gens ayant, par exemple, fait le test de la compagnie 23andME qui teste TOUS les chromosomes. Il y a aujourd’hui de bonnes raisons de penser que le mélange a été peu important.
Je vais augmenter cette réponse : il y a une résistance, pas seulement en Europe, sur cette origine africaine ; les chinois ont repris pas à pas les analyses tellement ils n’en voulaient pas mais il a fallu reconnaître qu’il y a des faits, des données qui ne peuvent pas être méconnus.
On m’a posé une question sur les L3 mais pas sur les L0 qui se rencontrent parmi les langues à clic ; les bushmens du film « les dieux sont tombés sur la tête ». Voilà une forme ancienne d’humanité qui ne se rencontre qu’en Afrique et la piste de l’ADN, si elle n’est qu’une piste, est une piste certaine qui ne peut être ignorée.
Dans l’article, j’ai laissé une bonne part indécidée car ce serait anti-scientifique de proposer un seul schéma dans l’état actuel de nos connaissance. Cependant, si j’ai écrit cet article c’est qu’il y a maintenant un corpus bien établi qu’il convient de connaître.

Pour conclure : il y a , peut être, une part de nos génômes qui vient de populations « en place » mais cette part , selon les évidences non discutées ici car relevant d’autres approches, serait de faible ampleur ; l’une des raisons possible étant que les vagues de peuplement répérées sont la trace de progrès décisifs , encore à préciser.


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