Commentaire de egos
sur La France à l'encan


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egos 28 février 2012 11:57


« Selling England by the pound »

Cela vous rappelle t il quelque chose, il est probable que non mais le résultat est visible.
Une relation, homme d’affaire Uk, du type que seule cette nation sait produire, me disait un soir, entre manchester et Halifax ou n’importe ou ailleurs « we are becoming a third world country »
Il mesurait par là ce qu’il pouvait apporter à ses employés en terme de revenus et niveau de vie, par comparaison à ce qu’il voyait ailleurs et dans une perspectice plus large à son pays.

Ces Anglais, voyagent et traversent le globe comme je vais acheter un paquet de cigarettes chez le buraliste, avec une valise contenant une chemise et un brosse à dent ;
ayant façonné la langue, l’économie et la notion de Room Service sur une étendue ( la plus large) couvrant les méridiens de longitude 60°E à 60°O,
Vous les retrouverez dans les mêmes établissements que ce soit à Bangkok, Singapore ou Karachi. Ils reviennent de des pays toujours aussi ébahis et médusé malgré leur flegme, dernier rempart d’une culture insolite et insulaire.
Ces régions portent tous les attributs du succès, une jeunesse innombrable (ou sont les seniors ?) éduquée aux meilleures écoles, cultivée, polyglotte, des visages souriants dont l’expression reflète l’optimisme et la rage de vivre, mirage contemporain de ce(ux) que nous fûmes ;
et puis des infrastructures (toutes) ,des symboles édifiants d’ambition et de modernité (aéroports et buildings défiant les lois de la gravitation)
Ces continents, pour la plupart, ne manifestent aucune hostilité , ils nous ignorent tout au plus connaissent ils Paris ;
la France, élections obligent, il faut y venir est un monolithe, un monument fossilisé, nous le devons à notre appareil politique ainsi qu’à notre culture, elle fera figure sous peu de citée engloutie.
Comment est ce possible alors qu’à nos frontières certaines économies rayonnent.
A tout prendre ne vaut il pas mieux être un pauvre assisté dans un pays riche que indigent dans les cercles concentriques de la la misère à Calcutta ou Bogotta.
Oscillant entre le modèle Anglo Saxon, dont notre pays reste un satellite et celui de l’ennemi héréditaire Teuton, le pays est selon la formule attribuée au poète, plus proche de « un italien de mauvaise humeur » préférant l’excommunication (le déclinisme) le déni ( la consommation porte la croissance) , les alliances politques incongrues à tout choix douloureux.
Rompre le silence , une urgence, car le cauchemar s’avère vivant, le déficit, naguère défendu par une ligne Seguin Lineman atteint sous le mandat Sarkozy Fillon des altitudes stratosphériques,
Ce déficit n’a jamais financé le pacte ou la protection sociale (manipulation comptable) tout au mieux l’incurie, des rêves de grandeur et des fastes (militaires, culturels, la pompe républicaine ...) dignes d’un empire défait.
Le Canada a traversé la crise sans trop d’encombres, l’Allemagne se positionne sur une trajectoire ascendante, (la) Hollande est sur les rails.
Que nous manque t il ? de la transparence, de la justice et de l’équité, un état moins infatué, moins omnipotent mais plus fort ( fraude et exil fiscal entre autres) et surtout (soyons réalistes, demandons l’impossible) une démocratie participative.
Comme nos cousins scandinaves ...
la glasnost n’étant pas adaptée à nos climats, le matérialisme dialectique non plus !


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