Il faudrait parler aussi, à propos de « démocratie » à géométrie variable, de l’alibi appelé « ingérence humanitaire », que nos pays occidentaux mettent en avant pour s’introduire, avec « bonne conscience » dans des Etats qu’ils jugent délinquants, et qui ne leur ont rien demandé.

L’ingérence humanitaire expliquée aux enfants (et aux sots) :

Vous avez un couple de voisins qui ne vivent vraiment pas comme vous. Vous estimez que chez eux, c’est sale, mal entretenu, que leurs enfants sont trop libres et malpropres, qu’ils ont l’air trop heureux et libres, etc
.
Alors, vous intervenez et entrez chez eux pour mettre de l’ordre, corriger les enfants, les laver et les changer, nettoyer la cuisine et la salle de bain, refaire les lits, distribuer quelques baffes et coups de pieds au derrière, etc...

Croyez-vous que vous serez bien reçu, croyez-vous qu’on n’aura de cesse de vous mettre à la porte ?

L’aide humanitaire ne peut être un alibi. Elle s’exerce avec amitié, attention et tendresse lorsque un Etat ou un Pays appelle les associations en cas de catastrophes naturelles ou provoquées. Elle ne peut être autoritairement imposée.