Commentaire de John_John
sur Fuite des pauvres à l'étranger


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John_John John_John 15 mars 2012 01:32

Article complètement déconnecté des fondamentaux de l’économie. Monsieur sleeping-zombie ce n’est pas vous qui déterminez la valeur des choses, mais le marché des clients, et uniquement.

Visiblement vous n’avez pas compris d’où venait le revenu des individus, je vous propose fond un petit exemple :

Pierre et Paul sont tout deux musiciens. Tout deux sont des entrepreneurs qui vendent un produit (leur musique) à un marché de clients. Tout deux composent une chanson par mois, tout deux travaillent le même nombre d’heure tous les mois et tout deux vendent leurs chanson pour 1€ de bénéfice net sur Internet.

Seulement voilà, Pierre vend 1 000 000 de chansons par mois, et Paul, 100. Pierre et Paul font le même job, Pierre gagne pourtant 10 000 fois plus que Paul. Comment cela se fait-il ? Tout simplement, comme la valeur est subjective, le marché des clients estime que la production de valeur de Pierre est 10 000 fois supérieure à celle de Paul. Le revenu n’est absolument pas lié au « mérite » ou au « travail » de ces deux entrepreneurs, mais uniquement à la valeur qu’ils produisent pour le marché de leurs clients, et donc pour la société. Cette inégalité de revenu n’est pas injuste, elle correspond très précisément à la différence de productivité entre nos deux travailleurs.

Oui, un individu peut tout à fait gagner 1000, 10 000, un million de fois plus qu’un autre, tout simplement parce que la productivité d’un travail n’est pas limitée, et n’est évaluée que subjectivement par le marché des clients.

Ainsi donc il est ridicule de catégoriser les gens en fonction de leur revenu. On peut être pauvre et vivre au crochet de la société (l’assisté), pauvre et moteur de la société (le petit artisan), ou bien riche et assisté (élu, haut fonctionnaire, dassault), et bien sur riche et moteur de la société (entrepreneur qui a réussit). S’il y a une distinction à faire, c’est bien entre ceux qui gagnent de l’argent au profit de la société (les entrepreneurs) et ceux qui gagnent leur argent en le volant à la société via l’impôt.


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