Commentaire de PiXels
sur Piratage, Hadopi, culture sur le numérique, quelles propositions ?


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PiXels PiXels 27 mars 2012 18:44

" François Hollande, après avoir beaucoup tergiversé, annonce dans son programme une vaste consultation dans le but d’élaborer une grande loi sur le numérique.« 


 »une vaste consultation...« 

J’ AADDOOOOORE !

Un peu comme pour à peu près tous les sujets, la solution Hollande : »une (vaste) consultation« ( ne riez pas, toute la nuance est dans ce mot »vaste«  !)
Le slogan du PS ça aurait dû être : »les consultations, c’est maintenant !« 
Serait-ce parce que son père était médecin, que le petit François est incapable de se positionner clairement et ne sait que proposer des »consultations«  ? (pardon : »des vastes consultations«  !

Prenons HADOPI, par exemple : la chauve-souris corrèzienne n’est »ni pour, ni contre, bien au contraire.«  
Il n’a d’ailleurs pas hésité à changer trois fois d’avis sur le sujet en moins de temps qu’il n’en faut pour retourner sa veste.
Extrait : » Après avoir promis sa suppression, puis son remplacement voilà que François Hollande promet une Hadopi « repensée », dixit le titre de sa tribune publié ce jour dans Le Monde. [...] Hadopi, dit cependant Hollande, « a coûté cher sans permettre la transition des industries créatives vers le numérique. Elle n’a pas non plus financé de manière probante la création. Et, je l’ai déjà dit, je ne pense pas que la seule répression soit la réponse au problème posé, ni que le système imaginé, par sa complexité et les questions qu’il soulève en matière de protection de la vie privée, soit le bon. Je ne pense pas non plus qu’il faille opposer, comme l’actuel gouvernement le fait depuis cinq ans, les créateurs et leur public. Au contraire, par principe et par vocation, internet est leur espace commun. »

Mais de ses constatations, Hollande n’en déduit pas la solution qui s’impose : la suppression ou l’abrogation, deux mots qu’il prend bien soin d’éviter ...« 

Denier commentaire que je reformule : le gloubi glouba habituel ou l’art de faire cinq phrases pour dire tout et son contraire l’objectif principal étant de ne surtout fâcher personne !


Pour revenir à l’article de Pelletier Jean, les propositions CONCRÈTES des candidats qui en ont formulées, on n’y aura pas droit.

La logique selon Pelletier Jean :
 »Je vous informe de ce que ne propose pas Hollandréou...mais ne comptez pas sur moi pour vous dire ce que proposent éventuellement les candidats qui n’ont pas pour seul et unique programme la stratégie de l’évitement permanent« .


 »Formulons le vœu que, les élections passées, l’ensemble des acteurs (ayants droits de la propriété intellectuelles, industriels du numériques, Fournisseurs d’accès et consommateurs) se réunissent et comme en 1985 (loi sur la copie privée) trouvent un accord acceptable par tous et garantissant les droits de tous sur ces nouveaux usages que génère Internet.« 

Permettez-moi de vous le dire Pelletier Jean :
votre texte, à l’instar du »programme« (? !) et de l’attitude de votre candidat est un »vaste foutage de gueule«  !

Que »L’accord« de 1985 soit »acceptable«  n’est qu’une opinion (la vôtre) et rien ne vous autorise à l’attribuer à »tous« . 
Je pense au contraire (et je ne suis pas le seul) que c’est une escroquerie légalisée résultant de la »loi du plus fort« et »acceptable« surtout pour les majors, les »grands« auteurs compositeurs, éditeurs, producteurs, metteurs en scènes, acteurs, etc.(les »MGACEPMSA, etc.« )
Quant aux »réunions« que vous »appelez de vos  vœux « elles se résumeront toujours au »pot de terre contre le pot de fer"  (les mêmes « MGACEPMSA, etc. » face aux « petits artistes » et aux « consommateurs ».


Pour que tel ne soit pas le cas, il faut que les concertations indispensables se déroulent dans le cadre de positions clairement définies, comme par exemple celles du Front de Gauche :
« Nous abrogerons la loi HADOPI, créerons une plateforme
publique de téléchargement, et engagerons une vaste concertation
en vue de garantir le respect des droits, moraux et à rémunération,
des artistes, auteurs et interprètes grâce à une mise à contribution
des fournisseurs d’accès, des opérateurs de télécommunications et du
marché publicitaire. »


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