Commentaire de Olivier
sur Coran, ou l'incitation à la haine sans complexe


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Olivier 31 mars 2012 12:36

La violence de nombreuses sourates est connue de longue date. Les pro-musulmans leur opposent d’autres sourates plus tolérantes ; mais ce qu’ils se gardent bien de dire c’est que ces sourates sont « abrogées ». En effet aussi étonnant que ça puisse paraître pour un texte censé avoir été dicté par Allah Lui-même à Mahomet, Allah a édicté des sourates contradictoires entre elles, ce qui fait que seules les dernières sont considérées comme valide (ne cherchez pas une logique quelconque !).

 A ce sujet je me contenterai de citer un texte de Jean-Jacques WALTER :

« Le coran est censé avoir été écrit avant la fondation du monde, sur une Table Gardée du Paradis, dans la langue que parlent Allah et les anges : le dialecte de La Mecque. Cela tombait bien, c’était la seule langue connue de Mahomet.

Cependant certains contemporains avaient été surpris du contraste entre les versets déclamés à La Mecque, quand l’islam était faible et avait besoin de tolérance pour survivre (pas de contrainte en religion, sourate 2 verset 256) et ceux de la période suivante, à Médine, quand l’islam devenu fort voulu user de violence contre ses opposants (assassinez ceux qui quittent l’islam, sourate 4 verset 89, assassinez les polythéistes, c’est-à-dire les animistes, sourate 9 verset 5).

Mahomet répondit par des versets, sourate 2 versets 106 et 107 et sourate 16, versets 101 et 102. Lorsqu’Allah remplace un verset par un autre de sens contraire, le nouveau est meilleur, ceux qui contestent iront en enfer...

Ainsi, le coran contient deux sortes de versets : les mansukhs, qui sont des versets abrogés, toujours présents dans le coran, mais sans valeur, et les nasikhs, les abrogeants, qui sont des versets ultérieurs de sens opposé. Le coran est fait comme un ensemble de circulaires administratives. Les dernières en date annulent et remplacent les précédentes de sens contraire.

Certains disent que les atteintes aux libertés et les violences ne sont qu’une déformation de l’islam, lequel serait modéré. Mais cette modération n’est présente que dans les mansukhs, les versets abrogés qui n’ont plus de valeur.

En particulier, les 115 versets tolérants, répartis dans 54 sourates, sont tous, sans aucune exception, des mansukhs, des abrogés sans valeur. Ils sont cités par les musulmans dits modérés, qui savent que les hommes politiques ou les journalistes d’Occident sont très rares à avoir lu le coran, et qu’il n’y a guère de risques à présenter des versets abrogés comme preuve de tolérance... »

Pour clore sur le sujet, la violence qu’inspire l’Islam est constante et permanente, et il suffit de voir le cas très récent de la tuerie de Toulouse pour s’en convaincre.

L’application de la législation sur l’incitation à la haine et la violence à l’Islam lui-même comme doctrine se pose à mon avis de façon totalement justifiée.


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