Commentaire de Constant danslayreur
sur Harcèlement sexuel, cela n'existe plus. Honteux !


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Constant danslayreur 5 mai 2012 13:04

Sur le fond, le conseil constitutionnel a raison, un tel « flou artistique » dans une loi est inadmissible, parce qu’ouvrant la porte à la diffamation comme aux excès des mythomanes, voire aux actes malveillant d’une nana qui en veut à son patron. Un juge doit pouvoir clairement faire la différence entre :

·  Un idiot persuadé que si sa collaboratrice se fait belle chaque matin, ou si elle a la moindre coquetterie c’est non pas pour le plaisir de plaire en général, ni non plus pour un éventuel élu de son cœur à elle, mais uniquement pour ses beaux yeux à lui, ou encore un minable qui chaque fois qu’il carbure au film X se persuade que toutes les nanas sont des nymphomanes.

Ledit idiot lui fait des avances qu’elle refuse et il insiste pendant un moment en gros c…ard lourdingue qu’il est avec le même résultat.

Après plusieurs tentatives dans lesquelles il n’aura jamais dépassé les bornes ni franchi quelque ligne rouge que ce soit, il finit tout de même par accepter le râteau et par revenir à des rapports plus professionnels. Dans ce cas, un juge peut estimer à raison qu’il y a eu non pas harcèlement mais simplement déchéance humaine doublée d’une lourdinguerie pathétique.

Et puis un autre genre de patrons :

·  Qui aura parfaitement compris qu’elle n’est pas intéressée et qui aura sciemment décidé d’obtenir d’elle ce qu’elle ne veut pas donner simplement parce qu’elle n’a pas à lui refuser quoi que ce soit, là il y a harcèlement, délit et il doit en répondre.

Sur la forme par contre, j’estime qu’abroger une loi alors que des procédures sont en cours depuis des années sans rien prévoir pour icelles est une faute grave et engage la responsabilité du conseil.

Et bien sûr qu’une solution préservant les droits des victimes doit être trouvée en attendant que la nouvelle loi passe. Laquelle ? Je n’en sais rien du tout et si on demandait aux sages...


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