Commentaire de Pierre-Marie Baty
sur La sexualité des malades : Baiser avec une trachéotomie ou autre fantaisie du genre
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Oui, effectivement M. Yang, ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Votre syllogisme tiendrait si on assimilait le fait d’être adulte au fait d’être malade, ce qui évidemment n’est pas le cas.
Je suggérais simplement que la satisfaction sexuelle n’est pas l’horizon indépassable des aspirations humaines. Je suggère qu’il existe des félicités plus grandes, qui ne sont pas forcément explicables à tout le monde, au même titre que le fait de ne plus avoir besoin d’un doudou n’est pas facilement explicable à un enfant pour qui c’est indispensable.
Autrement dit, quand on atteint un certain stade d’évolution personnelle, on peut se passer de sexe sans que ce soit un renoncement ni une privation.
Je suis néanmoins d’accord avec vous pour dire que pour beaucoup de personnes pour qui le coït est toujours l’horizon indépassable de la félicité humaine, il s’agit d’une souffrance qui peut être grande.