Commentaire de J-J-R
sur Dette publique, à qui profite le crime ?


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J-J-R 15 juin 2012 10:45

Comme le dit si justement l’auteur la dette publique est aux mains des marchés.

Cependant, ralentissement économique, recettes fiscales réduites ont certes creusé le déficit, mais la spirale de l’endettement publique est de toute manière inextinguible. Oui j’ai bien dit inextinguible. Financiers, économistes compétents et bien des politiques le savent mais nous font croire que nous devons réduire nos dépense pour résorber la dette, ce qui est déjà tout bonnement plus possible sauf, éventuellement, à mettre le peuple dans la misère, ce qui ne poserait aux escros, aucun problème de conscience.  

L’ accroissement des dépenses liées à l’indemnisation du chômage reste un épiphénomène au vu du budget de l’Etat et des économies de tout ordre déjà réalisées dans les services publics. Vous dites : "La crise économique est nécessairement néfaste pour les finances publiques et le gouvernement, quel qu’il soit, n’y peut rien." Je pense pour ma part que ses choix de politiques économique, le courage, l’indépendance d’un gouvernement devant la pression des lobbies financiers ont une impacte certaine sur la manière de résoudre la crise financière. Le cas d’espèce islandais en est l’illustration.

"Une autre cause de l’amplification de la dette est … la dette elle-même. Les intérêts payés par l’Etat entre 1973 et 2009 se sont élevés à 1.340 milliards d’euros. Or, en 2009, la dette publique française s’élevait à 1.489 milliards d’euros. Autant dire que sans la charge des intérêts payés aux créanciers de la France, la dette de cette dernière serait quasi nulle et on n’en parlerait même pas." Merci à l’auteur pour ce rappel essentiel.


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