Commentaire de Antoine Diederick
sur La Syrie, cible de la désinformation


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Antoine Diederick 10 août 2012 18:38

à Monsieur Morice,

Tout d’un coup votre plume gigote !

Le jour ou l’OTAN a bombardé avec de bombinettes pas très propres les centres d’infrastructures en Serbie, ce jour là, j’ai compris, qu’il ne s’agissait de ne sauver personne, ni rien....

Les hommes que vous citez n’étaient pas très ’propres’, je vous l’accorde mais nous mêmes européens en cautionnant sans réactions nos dirigeants vantant, à l’envi, l’action militaire au nom de la justice humanitaire, qui sommes - nous ?

Ici, un article du Point qui résume mon idée, surtout la chute (ce n’est pas mon journal de référence) :

"D’un côté les États-Unis et l’UE avec l’Arabie saoudite et le Qatar ; de l’autre, la Russie, la Chine, l’Iran et les pays qui refusent les diktats occidentaux. Personne ne soutenait vraiment Kadhafi isolé et indéfendable. Les Iraniens ont rassemblé 29 pays à Téhéran, ce 9 août, pour appeler à l’ouverture d’un dialogue national en Syrie. Ni la Russie ni l’Iran ne laisseront tomber la Syrie de Bachar el-Assad. Ils ont trop à perdre, surtout l’Iran. Sans Damas, Téhéran n’a plus de pays alliés dans la région et sera coupé du seul mouvement dont il est proche, le Hezbollah libanais.

Dernière différence : contrairement aux Libyens, les opposants syriens, s’ils réclament des armes aux Occidentaux, ne demandent pas - sauf une minorité - d’intervention militaire étrangère directe. Les Syriens ont été traumatisés par la guerre américaine en Irak contre Saddam Hussein et pour « installer la démocratie ». Une décennie et plus de 100 000 morts plus tard, non seulement l’Irak n’est pas sorti de la guerre civile, mais il risque d’être durablement divisé. Les Syriens, même les opposants, craignent de revivre un scénario à l’irakienne. Est-ce aux Occidentaux de décider ce qui sera bon pour eux ?"

Source ICI.

Ne faudrait-il pas craindre le pas de trop, les mises en ordre ? Elles sont souvent unilatérales dans les mains de celui qui se croit le plus fort.

Et pendant que vous faites jaillir des archives, les histoires de la guerre 1940-45, et que vous alignez le mot fascisme à tout va, vous oubliez d’analyser ou toutefois tenter l’analyse du juste milieu.

Imaginez, que demain ces bras de fer auxquels nous assistons, se retourne dans une guerre de trop, celle qu’on ne gagne pas en abrutissant à la fois les vainqueurs et les perdants.


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