Commentaire de VICTOR LAZLO
sur La France et son devoir de mémoire ?


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VICTOR LAZLO VICTOR LAZLO 19 octobre 2012 15:26

Bonjour Pelmato,


Vous dites : «  Il faut commencer à balayer devant notre porte avant de commencer par dénoncer ce que les autres ont fait afin de minimiser nos erreurs. 
L’esclavage commis par d’autre pays ou peuple ne nous exonère ni autorise celui de notre histoire. »

De maniére un peu lapidaire, c’est ce que vous pourriez demander à l’Algérie.

Par ailleurs il n’est pas question de nous « exonérer ». Ce qui a été fait demeure.
Mais nous n’avons ni à nous couvrir la tête de cendres ni à nous excuser de fautes qui de fait ne sont pas les nôtres.
 Pour ce qui est 8 mai 45 à Setif il faut se souvenir que «  les Français pensaient déjà depuis 1939 que les nationalistes d’Afrique du Nord étaient pilotés par les fascistes italiens ou les nazis allemands, que le Parti du peuple algérien était proche du Parti populaire français, alors que Messali Hadj avait soutenu le Front populaire et la République espagnole. Ce sentiment fut renforcé par le fait que le soulèvement eut lieu le jour de la victoire. » Et des appels au Djihad ont entraine le massacre de nombreux Europeens et musulmans.
Le fait que quasiment tous les Pieds Noirs en âge de se battre (et de défendre leur famille) aient été engagés en France et en Allemagne et se soient trouvés loin de chez eux... 17 % des Pieds Noirs étaient engagés contre les Allemands, pour 16% des musulmans ( le tout à rapporter aux populations concernées)...Tout celà a créé un climat explosif...
Quant à la manif « pacifique » où on vient armé et ou on tire sur le 1er venu...Effectivement il faut regarder l’Histoire « en face » , pas le bout de ses pieds. 
La repression a été féroce, et inexcusable. 
Mais cela c’est l’Histoire. Il n’est pas question de s’excuser, ni de demander à l’Algérie des excuses (d’autant que l’Algerie était alors...francaise). 




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