Commentaire de citoyenrené
sur De l'usage du mot démocratie lors de la constituante de 1789
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Stalouk,
tout à fait d’accord avec ta remarque sur le non sens du régime représentatif à être la volonté générale à travers les dires de Sieyès
je rajouterai qu’il pense peut être résoudre la contradiction que tu releves par :
"C’est pour l’utilité commune qu’ils se nomment des représentations bien plus capables qu’eux-mêmes de connaitre l’intérêt général, et d’interpréter à cet égard leur propre volonté«
mépris d’accord, mais »bonne« ou »mauvaise« foi, je ne sais pas...parfois je le crois de bonne foi
quand au tirage au sort, n’en ayant pas encore trouvé de trace de débat, il n’y a pas de preuve que la question ait été tranchée, et puis sur ces 800 premières pages, dur d’en certifier l’absence, peut-être que les mots diffèrent, qu’il faudrait voir entre les lignes la critique de la désignation aléatoire
»argument anti-démocratique« juste, mais c’est la solution »représentants tirés au sort« aurait dû être posée, elle l’a été peut-être
vaguement la supposition, sans preuve, qu’ils protègent déjà leur siège, leur statut, qu’un certain mépris pour cette France illettrée évacue la question du tirage au sort
par exemple Sieyès dira :
»D’abord, la très grande pluralité de nos concitoyens n’a ni assez d’instruction, ni assez de loisir pour vouloir s’occuper directement des lois qui doivent gouverner la France "
globalement, je ne sais pas non plus ce qu’ils avaient en tête
ce qui est sûr, c’est qu’ils étaient bavards